Benoît Costil : “Je m’attendais honnêtement à une intégration et une période d’adaptation un peu plus rapide”

    Benoit Costil

    Après avoir passé 6 mois au FCGB, Benoît Costil a dressé un premier bilan de son passage aux Girondins de Bordeaux depuis son arrivée cet été en provenance de Rennes. « En étant objectif, j’aspire à mieux, à faire un peu plus. Il y a eu de bonnes choses, des choses un peu plus difficiles. Je m’attendais honnêtement à une intégration et une période d’adaptation un peu plus rapide. Il y aura eu des hauts et des bas. J’espère qu’en 2018, je serais plus performant et plus joyeux sur cette année 2018 que sur la fin d’année 2017 […] Le changement d’environnement, de ville, de vie, de club. C’est pas mal de choses. Parfois, ça se passe plus facilement. Ça n’aura pas été 6 mois faciles mais il faut être positif et ambitieux. Se dire et faire en sorte que ça se passe mieux. Même si parfois quand on prend un peu de hauteur et qu’on fait le bilan, il ne faut pas toujours noircir le tableau. On entend beaucoup de gens dans le foot qui parlent et disent beaucoup de méchanceté mais il y a eu de très bonnes choses. Il a eu des choses aussi qui pourraient être mieux. J’en suis conscient. Les footeux sont des gens lucides parfois ».

    Avoir une année 2018 bien meilleure avec pourquoi pas une Coupe du Monde à disputer pour le portier girondin. « J’espère jouer la Coupe du Monde et il faut que ça reste dans un coin de ma tête. Si c’est dans un coin de ma tête, ça veut dire que j’ai les ingrédients. J’ai fait ce qu’il fallait collectivement et individuellement pour avoir cette crédibilité pour y être. Maintenant, il y a une hiérarchie qui est installée et difficile à bouger. Mais très franchement, aujourd’hui ma préoccupation n’est pas à l’équipe de France. Ce que je souhaite, c’est qu’on retrouve une série positive et des résultats à la hauteur des Girondins, puis que j’arrive à être performant et régulier, c’est ce qui a fait ma carrière jusqu’à présent. J’avais une bonne régularité. Et puis être heureux tout simplement. L’équipe de France, je l’ai mise un peu de côté pour me concentrer sur les Girondins et sur moi-même. J’ai d’autres préoccupations que ça ».

     

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