L’argument largement répété depuis que la crise a commencé : les joueurs sont toujours raccords avec leur entraineur, Jocelyn Gourvennec. Florian Brunet a parlé des propos des joueurs sur le sujet, qui sont “tous” des joueurs que l’entraineur des Girondins de Bordeaux a fait venir. Le responsable des Ultramarines revient également sur les propos de Younousse Sankharé au sortir de la défaite face au TFC, en Coupe de la Ligue.

« On nous dit que l’équipe soutient le coach, mais on a quand même rarement vu une équipe qui lâche son coach publiquement. D’autant plus que tous ceux qu’on entend s’exprimer sont là grâce à Gourvennec. Mais mardi, on n’a pas vu une équipe vouloir mourir pour son coach, vraiment (contre Toulouse). Ce n’était pas du tout frappant. Et alors quand on entend les réactions d’après match, il y a de quoi avoir très, très peur. Quand on entend un coach se satisfaire de la prestation face à Toulouse, et nous dire qu’il a vu des gars se battre… On n’a pas dû voir le même match. Ou alors on n’a pas les mêmes motivations… Quand des garçons comme Sankharé viennent nous expliquent notre rôle de supporters… Déjà, on n’a aucune leçon à recevoir de lui, chacun fait son job, et lui son premier boulot c’est de jouer au foot, ce n’est pas de parler. Pour l’instant, on ne le voit pas jouer au foot… Alors, déjà, ça c’est un problème, mais qu’il vienne nous expliquer notre rôle de supporters… Déjà, on n’a pas fait 300km pour crier juste « Gourvennec Démission », on a soutenu l’équipe de la première à la dernière minute. Et on fait encore ce qu’on veut… Chacun son métier. La seule différence entre lui et nous, c’est qu’on est bénévoles. Le salaire moyen aux Girondins de Bordeaux est de 80000€ par mois. Il faut que ces garçons se souviennent de la chance qu’ils ont et éviter de nous faire la leçon… ».

 

France 3 Aquitaine, retranscription Girondins4Ever