Lilian Laslandes : “Je n’ai presque plus de mots aujourd’hui pour expliquer cette situation-là”
Lilian Laslandes s’est exprimé sur la situation bordelaise du moment qui les a vu plonger au classement de la Ligue 1 et éliminé de la Coupe de la Ligue face à Toulouse. « On est un peu dans le ventre mou de tout, que ce soit des décisions prises par le club, par ce que font les supporters… On ne sait plus trop où donner de la tête. On n’a jamais trop été habitué à ça ici. Il y a toujours eu des générations un peu dorées et c’est un peu gênant pour les purs bordelais. Je n’ai presque plus de mots aujourd’hui pour expliquer cette situation-là à part on va dire l’envie. Ce que je vois sur le terrain pour moi, qui est quelqu’un qui a réussi grâce à l’envie, je n’en vois plus du tout. Ce qui se passe dans le vestiaire, on ne sait pas non plus donc c’est difficile à analyser. Je ne sens pas de révolte où quoique ce soit. Il faudrait peu-être être franc et dire les choses ».
L’ancien attaquant bordelais Lilian Laslandes, sur la question à savoir si Jocelyn Gourvennec était toujours l’homme de la situation a pointé du doigt les erreurs qui pour lui font que le groupe se trouve dans cette situation et où Jocelyn Gourvennec a forcément un part de responsabilité. « Quand il est arrivé, il a proposé du jeu avec des jeunes joueurs, qui pour moi ont de la qualité. Mais ce sont dans certains choix faits dans le recrutement où les Girondins n’ont pas été intelligents. Des jeunes comme ça qui arrivent sans trop d’expérience, il faut les encadrer avec des cadres qui ont l’habitude de jouer en Ligue 1. Comme Toulalan ou Sankharé ? Je me suis posé la question et est-ce que ces joueurs-là sont écoutés dans le vestiaire par rapport à cette nouvelle génération ? Où font-ils des clans ? À notre époque, il y avait des hiérarchies et on les respectait et c’était comme ça. Les anciens doivent aussi montrer l’exemple. Il ne faut pas juste dire je suis un ancien il faut m’écouter, etc… Pour pouvoir le faire, il faut aussi être écouté par les jeunes. Après avec staff et tout le reste ça doit être un groupe. Ce ne sont pas juste des individualités ».