Jocelyn Gourvennec, a t-il ce sentiment d’impuissance après cette mauvaise série des Girondins ? Non, répond-il, uniquement par rapport au match de Strasbourg. « Sur le match oui, il y a un sentiment d’impuissance, mais pas sur la situation. On a des joueurs qui ont du répondant, on l’a montré il y a dix jours contre Saint-Étienne. Cette soirée était parfaite avec de l’efficacité, de la cohérence, du jeu et de la solidité défensive, en marquant trois fois sans en encaisser. Ce soir, c’est totalement l’inverse où il n’y a rien qui a souri. Ce sont des soirées sans, comme tout le monde en connaît dans sa carrière, moi même je l’ai vécu en tant que joueur. Simplement, dans un moment comme celui-là, il faut faire le dos rond. On peut perdre, on n’aime pas perdre, mais quand on le fait comme ce soir, on doit perdre avec dignité. Il n’y a pas 36 solutions quand c’est comme ça. On est tous très déçu, on voulait faire un match plein, et on ne l’a pas réussi. On est passé à coté de notre sujet, mais quand c’est comme ça, il faut rester digne, il faut travailler, il faut faire preuve d’abnégation et de courage, il n’y a que ça qui compte […] Une faille ? C’est les vases communicants sur le match. On a connu le match inverse sur le match de l’ASSE où c’est nous qui prenons l’ascendant et Saint-Étienne qui subit. Ils ont subi du début à la fin, et on est passé. Là, c’était exactement l’inverse. Il y avait de la fougue en face, et on n’a pas su réussir. Il fallait revenir à 2-1. Dans cette situation où il y a 2-0, il faut revenir, mettre ce petit but et rebooster tout le monde. On n’a pas su le faire ».

 

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