Jocelyn Gourvennec : “Ce n’est pas concevable d’avoir tant d’écart entre ce qu’on fait le mardi et le vendredi”

    Jocelyn Gourvennec

    Ce match à domicile est très attendu par tous car les Girondins à défaut de ne pas prendre de points à l’extérieur, doivent absolument en prendre à domicile. Jocelyn Gourvennec évoque cette pression qu’il peut y avoir autour de ce match face à Strasbourg. « Quand on ne fait pas de résultat à l’extérieur, c’est vrai qu’on se met un impératif de victoire à domicile en permanence. Et comme on est en dents de scie, un coup oui un coup non, il est bien évident que tous les matches ont leur importance. Après, on n’est pas capable actuellement d’enchainer après les bons matches à domicile. Je rappelle qu’à domicile on a quasiment toujours répondu présent. Même contre Monaco, qui est le seul match qu’on ait perdu, on avait fait des choses intéressantes, même si ça n’avait pas été suffisant. Mais en règles générale, on répond présent à domicile. Le souci qu’on a c’est qu’on est incapables aujourd’hui d’enchainer, d’être régulier, et de reproduire sur la durée ce qu’on est capable de faire à domicile. On ne peut pas faire un match plutôt complet le mardi contre Saint-Etienne, et avec la même équipe ne pas répondre à l’exigence du combat sur un match à l’extérieur. Il est bien évident que c’est un problème ».

     

    Le coach bordelais a tenté d’apporter une explication sur le comportement différent de son équipe à domicile et à l’extérieur. « Le contexte est un petit peu différent. Je pense que les joueurs se sentent plus forts à domicile dans ce stade dans lequel on a maintenant pris nos marques, où le public pousse tout le temps. Les joueurs ont leurs habitudes de jeu et se sentent plus forts à domicile. Mais il faut qu’on arrive à passer ce cap-là, se dire que sur les matches à l’extérieur, on a besoin d’un peu plus d’investissement défensif, que ce soit dans le replacement ou dans les duels, parce que même on a fait de bonnes choses à Dijon pendant un moment, on a été déficients dans l’attaque de balle, la lutte, dans le duel, et ça, ça vous pénalise. Ce n’est pas concevable d’avoir tant d’écart entre ce qu’on fait le mardi et le vendredi ».

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