Eric Blahic : “Sans feeling avec Jocelyn, ça ne pourrait pas durer”


    Jocelyn Gourvennec et Eric Blahic

     

    Eric Blahic a parlé de sa relation avec Jocelyn Gourvennec, lui qui est son adjoint aux Girondins de Bordeaux. Un rôle qui a évolué car au départ il était considéré comme celui d’“un poseur de plots”, alors qu’aujourd’hui l’entraîneur adjoint participe nettement plus, devenant “conceptualisateur d’entraînements”. “Aujourd’hui, avec Joce, on est davantage sur un fonctionnement de staff. Chaque lundi, on se réunit avec Eric Bedouet, Franck Chaumin et Kévin Plantet pour bâtir la semaine de travail, avant de la proposer au coach. Mais les échanges se font aussi au quotidien, de manière plus informelle”.

     

    Désormais homme de terrain, il anime les séances, “tout en sachant que le boss peut intervenir à chaque instant pour apporter une correction ou modifier une consigne, notamment sur les aspects tactiques”. Il faut ainsi forcément une entente entre les deux hommes, sur, mais également en dehors du terrain. “Avec Jocelyn, cela fait maintenant 7 ans qu’on est ensemble au quotidien. Sans feeling, comme peuvent l’avoir Deschamps avec Stephan, Blanc avec Gasset ou Le Guen avec Colleu, cela ne pourrait pas durer […] (La confiance aussi). Les deux principales qualités d’un adjoint sont la compétence et l’honnêteté. S’il vous manque l’un des deux, vous allez dans le mur. Et puis celui qui veut devenir Calife à la place du Calife a tôt fait de se griller dans le milieu”.

     

    Cependant, malgré cette entente, chacun reste à sa place, et les formes sont de rigueur pour ne pas notamment marcher sur les plates-bandes de l’entraineur en chef. “Spontanément, je peux lui dire : ‘Il faut qu’on intervienne dans telle ou telle zone du terrain car on n’y est pas’. En revanche, je ne dis jamais ‘il faut changer untel ou untel’. Sauf si c’est lui qui sollicite mon avis”. Eric Blahic a également la possibilité d’intervenir dans le vestiaire notamment à la mi-temps d’un match. “Joce, il mémorise, n’utilise pas de notes, et me laisse intervenir individuellement à la fin”.

    L’interview en intégralité sur Vestiaires-Magazine ICI