Laurent Perpigna : “Certains supporters refusent de venir à Gallice, un stade qui n’a pas d’histoire”

    Matmut Atlantique nuit

     

    Laurent Perpigna a été questionné sur la nouvelle enceinte qu’est le Matmut Atlantique, ou plutôt le Stade Gallice, rebaptisé parles Ultramarines. Le responsable du groupe de supporters des Girondins fait partie du passage de témoin entre Lescure et Gallice, mais également les qualités et les défauts de cette nouveau stade. « C’est un bel outil. Lescure a beau être un stade qu’on chérit toujours autant, il n’était pas forcément adapté au mouvement ultra avec une tribune très plate. Quand vous faites un voile, on ne voit pas forcément ce qu’il y a dessus. Pour l’ambiance, il n’y avait pas de toit donc qui dit pas de toit, dit pas de résonance. Donc là, on a des conditions pour l’animation qui sont optimales. Ce qui a été le plus difficile avec le recul, ça a été de tourner la page. Il y a certains supporters qui ne l’ont jamais tourné qui sont restés attachés à Lescure et qui refusent de se rendre au stade René Gallice parce qu’il est vrai qu’on rentre dans un stade qui n’a pas d’histoire. C’est difficile d’ouvrir cette nouvelle page car on est attaché au patrimoine du club. Pour beaucoup de supporters, ça relève d’un effort considérable. Après ‘Adieu Lescure’, pour nous ça a été très difficile aussi. On y avait tous nos premiers souvenirs personnels et collectifs. On s’est forcé de regarder devant parce que si on avait regardé derrière, ça n’aurait rien amené de bon. Ça aurait fait qu’à termes, on vive sur notre passé et sur notre patrimoine alors que l’objectif premier des Ultramarines ce n’est pas de regarder ce qu’ils ont fait par le passé mais de regarder devant et de savoir ce qu’ils vont faire dans le futur et comment ils vont accompagner cette équipe. Notre place est près du club, où qu’il joue. Forcément qu’on n’avait pas le choix. Il fallait qu’on se déplace là-bas. Maintenant on a une tribune qui est fort agréable et qui nous permet de mettre de belles ambiances. La seule chose qui manque à ce stade, c’est un match clé, un match repère qui marque le début d’une construction historique. Il faut dire que depuis que l’on est dans ce stade, on n’a pas connu de moments historiques ».

     

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