Invité du Club House, le consultant des Girondins, Philippe Fargeon, est revenu une dernière fois sur la dernière victoire en championnat face à l’AS Saint-Etienne. « On a vu au début de match deux équipes qui doutaient, un peu dans la même situation. C’était un peu dangereux, le genre de match où vous prenez un but rapidement comme a l’habitude de faire Bordeaux. Mais au final, ils ont très bien pris ce match à bras le corps, et la victoire est amplement méritée […] Il y a plusieurs signes qui m’ont fait plaisir. D’abord la volonté, et la solidarité de cette équipe. Les joueurs qui sont rentrés ont montré qu’ils avaient eux aussi envie de faire partie de l’équipe. On a eu aussi des joueurs concentrés, des joueurs qui jouent ensemble, et c’est vrai que quand ça fonctionne… Quand les grains de sable partent, on voit un jeu très plaisant, même si on a eu affaire à une équipe de Saint-Etienne qui n’était pas à la hauteur. Mais on a répondu présent, on n’est pas responsable de la faiblesse d’un jour de Saint-Etienne […] On a vu des joueurs comme Valentin Vada qui ont été omniprésents sur le terrain. On a vu des appels de balle… Quand ils étaient en difficulté, on avait l’impression que personne ne voulait le ballon, on avait un peu cette crainte de mal faire. Là, on a complètement inversé la situation, on avait l’impression que tout le monde apportait une solution ».

 

Il pense notamment que le premier but a changé la physionomie du match. « On avait au départ, au coup d’envoi, deux équipes qui doutaient. La première qui marque, en plus au bout de quatre minutes, forcément change beaucoup de choses. Ça met la pression sur une seule équipe et ça libère la seconde. Sablé avait mis en place un système qui était assez surprenant à la limite parce que vous jouez face une équipe qui doute, et vous jouez la défense… autant essayer de venir prendre des points à Bordeaux. Il n’était pas là pour prendre des points, il était surtout pour ne pas prendre de but. Si je peux me permettre, il est venu pour ne pas perdre dans un premier temps, et quand on joue une équipe qui doute, on essaye de jouer pour gagner ; c’est ce qu’a fait Bordeaux ».

 

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