La journaliste Lawrence Leenhardt a évoqué le choc de cette 13ème journée entre Bordeaux et Marseille, qui aura lieu dimanche soir à 21 heures. « Pour moi, c’est l’inconnue, et pour beaucoup de gens aussi. Marseille, l’enjeu, le record… Bordeaux, on ne sait pas bien. Si on recule le dateur de 15 jours, ce n’était pas la grande joie, avec une mauvaise série et franchement pas beaucoup de choses à ressortir de positif. Il y a eu quinze jours de trêve pour travailler. Il y avait presque que ça à faire. Il faut trouver d’autres ressors, une autre énergie. Se redonner un nouveau mental, c’est vraiment l’utilité de cette trêve. Les joueurs aiment toujours enchaîner pour récupérer des certitudes sur le terrain. Là, on ne fait que s’entraîner, donc il faut l’utiliser au mieux et de façon différente […] Il y a eu beaucoup de huis-clos pendant cette seconde semaine, trois. Ça, c’est aussi à mettre en rapport parce que c’est Marseille. On est un peu protégé, on travaille sous l’œil de personne, et on sacralise le match à venir, on redonne un peu de solennité. Je n’ai jamais pensé que c’était la bonne solution, parfois il vaut mieux casser, mettre à plat, à la vue de toute le monde. Mais c’est vrai que la solution la plus courante c’est de se refermer sur soi-même, se concentrer ensemble sur l’objectif. C’est le choix du staff. Encore une fois, ça n’apporte pas forcément de certitudes sur la suite parce que depuis le début, Jocelyn Gourvennec répète que ce groupe travaille bien […] Je suis un peu dans l’inconnue. On ne le sent pas forcément bien, mais on se base sur une série qui a duré presque un mois, et qui remonte à quinze jours, donc il a pu se passer beaucoup de choses. C’est pour ça que je ne suis pas complètement pessimiste, un peu entre les deux. Je n’ai pas vraiment de doutes sur l’état d’esprit et l’engagement, avec ce genre de match qu’est cette grosse affiche, la télé, l’enjeu… Les joueurs vont répondre présent ».

GoldFM

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