Kévin Olimpa : “On était moins bons, mais on arrivait à se refaire grâce à de réels repères”

    Olimpa footing

     

    Kévin Olimpa continue de suivre les résultats de son ancien club, les Girondins de Bordeaux. “Malheureusement, la dernière rencontre contre le Stade Rennais, je ne l’ai pas suivie entièrement. Moi ce que je dirais simplement, c’est que je trouve ça dommage les cinq dernières rencontres que les Girondins n’arrivent pas à enchaîner. Il faut se reprendre tout simplement et il faut poursuivre en termes comptable la progression et les bons résultats qu’ils avaient fait jusqu’à maintenant. C’est ce qui est dommage. Après, on peut parler d’autres choses aussi. Quand je regarde, je m’attarde surtout sur le jeu, sur ce que je vois. Quand on arrive à gagner, c’est bien, mais j’ai toujours un œil qui regarde le contenu du jeu et c’est vrai qu’on peut toujours en parler de ça aussi”.

     

    Lors de son passé dans notre club, l’ancien portier a forcément connu des moments où il y avait clairement un manque de confiance. Il s’exprime justement sur le sujet en expliquant que pour lui, ça passe surtout par le jeu… “Oui je l’ai connu. Durant toutes ces années aux Girondins, il n’y a pas eu que de supers moments, il y a eu des moments difficiles. On peut parler de l’après Laurent Blanc où c’était difficile mais pas que. Je ne pensais pas qu’on manquait seulement de confiance, mais on manquait surtout de se retrouver dans une idéologie de jeu. C’est vrai qu’après Laurent Blanc, on a eu Monsieur Tigana, on a eu Francis Gillot… On a eu du mal à se retrouver dans une identité de jeu. Mais même avec Laurent Blanc, avec Ricardo, il y avait des phases, des périodes où on était moins bons, au niveau comptable aussi mais on arrivait – ce n’est pas vraiment une perte de confiance mais ça arrive des fois d’avoir moins de réussite dans le jeu – à se refaire aussi grâce à de réels repères. C’est à dire que lorsqu’on a un jeu très constructif qu’on met en place dans lequel on arrive très bien à évoluer, qui est très bien réglé, même lorsqu’il y a des jours moyens, on arrive toujours à s’y retrouver un minimum. Ça permet de ne pas perdre des matches. Le problème qu’il y a aujourd’hui, même quand ça va on arrive à faire par des petits miracles mais on arrive à gagner 1-0 par exemple, et lorsque ça ne va pas, ça ne va pas. Même dans le jeu, on n’arrive pas à maintenir un certain cap, un certain niveau qui nous permettrait de tenir de la corde, d’éviter de perdre, de faire un petit miracle en gagnant 1-0”.

     

    GirondinsTV

    Retranscription Girondins4ever