Fernando Cavenaghi revient sur son passage à Bordeaux, sa “meilleure époque en Europe”

    Fernando Cavenaghi Bordeaux action

    Bien qu’arrivant d’Europe et de Russie aux Girondins, Fernando Cavenaghi a dû avoir comme pour tout joueur un temps d’adaptation pour s’acclimater à son nouvel environnement et son nouveau cadre de vie. Il explique comment ça s’est passé pour lui à l’époque. “Je me suis adapté parfaitement. C’est vrai que les six premiers mois n’étaient pas faciles pour moi parce que je n’ai pas beaucoup joué mais c’était dû à l’adaptation à un nouveau football parce que la Russie, c’était complètement différent. Là-bas, on jouait sur des synthétiques. Même si j’ai joué la Champions League avec le Spartak, ce n’était pas la même chose, les joueurs étaient plus techniques. C’est un autre football mais je me suis senti très, très bien, très proche de mon pays. C’est vrai qu’après l’arrivée de Laurent Blanc, pour moi, tout a changé. J’ai commencé à jouer, à marquer des buts et on a fait tout ce qu’on a fait, on a été champions, on a gagné les trois titres d’affilée, la Coupe de la Ligue, le trophée des Champions. C’était super, c’était la meilleure époque en Europe pour moi”.

     

    L’ancien attaquant des Girondins revient également plus globalement sur son passage en Gironde et sur ses choix qu’il avoue n’avoir pas toujours bien fait. « Pour moi, c’était super, on a été Champions. Ce qui est dommage, c’est ma blessure 12 matches avant la fin du championnat parce qu’à l’époque, j’étais le meilleur buteur. La blessure a été difficile pour moi, les années suivantes aussi pour revenir au top physiquement. J’ai regretté d’aller en Espagne parce que là je me suis perdu. J’aurais dû continuer pas mal d’années à Bordeaux mais j’ai choisi d’aller en Espagne. C’est passé, ça fait partie du passé. On est des humains et on fait des erreurs ».

     

    Enfin il a connu une période plus compliquée sous les ordres de Laurent Blanc qui le cantonnait parfois au banc vu que le système de jeu changeait parfois. Des moments pas toujours bien compris sur l’instant mais avec du recul qui en valait la peine. « Je comprends. C’est surtout en Ligue des Champions qu’on a changé de système. Avec le temps qui est passé, on peut dire qu’il avait raison. On ne peut pas jouer avec deux attaquants contre le Bayern de Munich, contre la Juventus. On ne pouvait pas donner beaucoup d’espaces. C’est ça la vérité. Mais bon, si tu es le meilleur buteur de l’équipe et qu’on te sort à un moment donné, surtout pour des matches importants, ce n’est pas facile pour la tête. Mais il a bien fait, il a bien fait… C’était pour un système tactique, ce n’était pas pour autre chose. On avait beaucoup de respect pour Jean-Louis Gasset, pour Laurent Blanc. On avait une super équipe ».

     

    RIG/GA

    Retranscription Girondins4Ever