Le président des Girondins de Bordeaux, Stéphane Martin, a évoqué comment il gérait l’état de crise dans son équipe, en revenant notamment sur ses apparitions chez France 3, à 20 Minutes, et chez GoldFM. « J’accepte d’une manière générale les invitations, surtout quand elles viennent de la radio des Girondins. C’est avec plaisir. La pression des supporters et la colère, je la comprends parce que, comme vous le savez, j’ai quand même plus d’années de supporter que de président et c’était aussi ma réaction. La réaction normale, quand le club va mal c’est d’être en colère contre tout le monde et en premier lieu contre le patron du club, ça me paraît normal. Moi-même à titre personnel, je considère qu’en tant que patron du club, je suis redevable et responsable des résultats du club en premier lieu. Surtout quand j’estime que les moyens ont été donnés, les moyens financiers ont été donnés pour construire un effectif qui devrait être au-dessus. Ça, c’est très clair. Il n’y a pas de volontés délibérés de protéger qui que ce soit. Je pense que les joueurs globalement et les coachs eux aussi font face aux sollicitations. Mais j’assume totalement les critiques et la déception des supporters parce que je la comprends. Encore une fois, quand on est patron d’une entreprise, c’est difficile de s’exonérer des mauvais résultats de l’entreprise, encore une fois, quand on a les moyens d’en avoir de meilleurs. Si on avait le 20ème budget de Ligue 1 et qu’on nous critique parce qu’on est 9ème, je le comprendrais moins. Mais je pense qu’aujourd’hui la déception est légitime ».

Toujours sur ce même sujet, il revient sur l’avis de Nicolas de Tavernost à propos de cette mauvaise passe actuelle chez les Girondins. “Non il n’est pas content et c’est naturel. Je pense qu’on est en-dessous des objectifs et donc quand on est en-dessous des objectifs c’est naturel de ne pas être satisfait”.

 

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