Alain Giresse peut-il envisager un retour en Ligue 1 en tant qu’entraîneur ? Pour cela, il faudrait qu’il se positionne, chose qu’il n’a pas faite lors des dernières opportunités. « Il faut se positionner, faire savoir qu’on a envie de se re-tremper dans le bain national des entraîneurs, chose que je ne fais pas. Metz, on m’a appelé, mais pas directement. Je n’ai pas eu de contact direct. J’aurais pu rentrer dans cette short-liste, mais je n’ai pas fait toutes les démarches […] Ce n’est pas une obsession de ma part d’entrainer un club de Ligue 1. Chaque week-end, je plains les entraîneurs à qui on reproche des choses en fonction des résultats, on leur trouve les pires défauts en fonction de ça. Ça me gêne un peu ».

 

Y a t-il un frein à revenir en France ? « Le seul aspect qui peut m’être préjudiciable, c’est Paris. C’est Paris qui plombe. C’est l’épisode Paris qui est une tâche. En France, j’ai fait Toulouse et Paris. Toulouse n’était pas en première division, et à chaque fois ça s’est soldé par deux montées […] Aujourd’hui, je suis ne suis pas quelqu’un d’amer, de pas bien dans ma peau, parce que j’ai fait le Gabon, le Mali, et le Sénégal. Tout sauf ça ! Parce que j’ai connu des moments extraordinaires. Je n’allais pas gagner la coupe d’Europe ou déferler la chronique mais ça, ce n’était pas grave, j’en ai eu suffisamment avant ».

 

En tout cas, l’ancien attaquant des Girondins de Bordeaux pourrait retrouver un club dans les semaines à venir. « Toutes les possibilités sont ouvertes. J’ai des clubs européens avec lesquels je suis en contact. Il y a des possibilités, en Europe de l’Ouest ».

 

RMC

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