Gaëtan Huard : “La relation entre les joueurs de couloir et l’attaquant, dans une surface, ça se travaille”

    Nicolas De Préville et François Kamano

     

    Gaëtan Huard est revenu sur ce Bordeaux-Monaco, perdu par les Girondins à domicile sur le score de 0-2. « Je pense qu’on avait la possibilité de faire mieux mais malheureusement, on n’a pas énormément d’occasions […] En seconde période, Monaco est passé à la vitesse supérieure et nous a mis en difficulté dans tous les secteurs de jeu […] Il y avait peut-être un coup à jouer. Sur l’état d’esprit, on ne peut rien reprocher aux bordelais, tous les joueurs ont eu une réaction après la mauvaise prestation face à Amiens. Il y a une réaction, mais après Monaco est meilleur que nous, c’est tout… L’efficacité, c’est l’essentiel. Bordeaux est en manque criant d’efficacité, on ne marque pas. Il y avait un problème d’envie et d’engagement, je pense que contre Monaco on a vu de belles choses de ce côté-là, ils ont tenu la dragée haute. Après, je trouve dommage qu’on ait tout le terrain à traverser, notamment quand on récupérait le ballon. On a vu deux-trois fois Malcom partir, mais il se retrouvait avec trois monégasques avant qu’on arrive… Soit il va trop vite, soit on est trop bas… Je pense qu’il y a un peu des deux ».

     

    Nicolas De Préville

     

    Le problème du moment est l’efficacité, et surtout le manque de présence dans la surface. « On n’est pas suffisamment dans la zone de vérité, et pas suffisamment en grand nombre […] Un gars qui rentre au premier poteau, qui rentre dans l’axe, un gars qui va au second poteau avec des courses croisées, je ne le vois pas assez suffisamment. On est un peu stéréotypé. On est comme très souvent, absent dans la zone de vérité. Malcom, quand il est sur le côté, si ça va trop vite, comme on part de bas et de loin, on n’est pas en nombre dans la surface de réparation. L’adversaire est toujours en supériorité… On a des difficultés à finir, ce problème de réalisme, Nicolas De Préville qui n’arrive pas à débloquer son compteur même s’il met beaucoup de bienveillance à se battre, etc. Il faut qu’il soit présent dans la surface, mais il faut aussi qu’il y ait du jeu en première intention pour que lui puisse prenne le dessus sur ses adversaires […] Pour mettre en difficulté des défenseurs, il faut des centres en première intention, il faut que Malcom et Kamano permutent de temps en temps pour faire des centres sur leur bon pied… De Préville ensuite se met d’accord avec eux sur les appels, les courses, et les combinaisons : ça se travaille. La relation entre les joueurs de couloir et un attaquant, dans une zone de surface, ça se travaille. Après, un centre, ce n’est pas lever la tête, regarder où il est et centrer. Ça, c’est donner du beurre aux défenseurs et au gardien de but. C’est donner en première intention, c’est ça la difficulté. Et c’est aussi avoir des joueurs devant les 16.5m, pour avoir la possibilité d’avoir des centres en retrait. Toutes ces situations offensives, on ne les a pas ».

     

    GoldFM

    Retranscription Girondins4Ever