Philippe Fargeon : “Il faut toujours viser entre les jambes quand on est un attaquant…”

    Benoit Costil

     

    Philippe Fargeon est revenu sur ce Bordeaux-Monaco, perdu par les Girondins à domicile sur le score de 0-2. « On peut toujours être déçu du résultat mais un résultat confirme généralement un match. En première mi-temps, on a des occasions… A l’arrivée, le résultat est 0-2, il y a eu une équipe beaucoup plus réaliste que l’autre […] Les joueurs pensent, peut-être à juste raison, d’avoir fait une bonne première mi-temps. On les sentait beaucoup plus concernés et concentrés sur le début de match que face à Amiens. C’était beaucoup mieux que contre Amiens. Il faut savoir tirer le côté positif de ce genre de match où, malheureusement, on ne prend pas de points […] Des regrets ? Monaco est moins impressionnant, mais c’est celui-là qu’on voit depuis le début de saison. C’est le même qui est à quatre points de Paris, qui a plus de points que l’année dernière à la même période. Cela veut bien dire qu’on est sur un Monaco qui a des armes différentes, mais dont le rouleau compresseur continue d’être le même. Ils ont une capacité technique individuelle, et un sens du collectif offensivement, qui fait qu’ils peuvent faire la différence. C’est peut-être ce qu’il nous manque au niveau de nos attaquants ».

     

    Benoit Costil a assumé lui-même qu’il était coupable sur le but inscrit par Thomas Lemar. Mais Philippe Fargeon n’est pas totalement d’accord. « Je ne suis pas d’accord avec lui… Quand j’étais joueur, je visais toujours entre les jambes des gardiens. Il faut toujours viser entre les jambes quand on est un attaquant parce que c’est le seul endroit où le gardien a le plus de difficultés à aller chercher la balle. Il a peut-être une fraction de seconde où il est sur des appuis arrière, mais il y a quand même un geste technique exceptionnel de Lemar ».

     

    GoldFM

    Retranscription Girondins4Ever