Quand tout va bien, la communication est facile pour un entraîneur avec ses joueurs, quand tout va mal, cela devient forcément un peu plus compliqué. Jocelyn Gourvennec explique justement comment il s’adapte à la situation. « Vous savez, un entraîneur travaille avec un staff : c’est garder un cap, un axe pour que les joueurs aient leurs repères. Ça, vous ne pouvez pas changer du tout au tout en permanence. Ca déstabilise les joueurs. Donc il faut garder cet axe, néanmoins après il faut être dans le dosage, parfois un peu plus dans l’écoute, parfois un peu plus autoritaire, directif… Il faut un mélange de tout ça. Ce qui est important c’est que les joueurs voient que le staff est avec eux, et qu’on ait envie que les choses évoluent et pour ça, on est un peu plus précis sur un certain nombre de choses […] Il y a des petites choses qu’on ressent. Etre entraineur, c’est être un peu animal, on a un côté instinct, ce côté d’anticiper les choses parce qu’on les ressent. Ça ne s’explique pas. Mais il y a aussi des contre-exemples où parfois votre groupe n’est pas très bien sur une veille de match, et finalement le match se passe très bien. Je crois que le plus important c’est surtout que les joueurs décident de reprendre leur destin en mains, et ne pas être à la merci de faits de jeu ou de choses comme ça. On doit reprendre la main et pour ça, c’est vraiment une question de volonté. On doit afficher ça à Rennes, avoir vraiment cette volonté de reprendre le cours des choses de manière positive. Et pour ça, il faut qu’on prenne les matches en mains ».

 

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