Bordeaux est actuellement dans une mauvaise série (trois défaites contre Paris, Monaco et Amiens et un match nul contre Nantes). Questionné sur le sujet en conférence de presse, Jocelyn Gourvennec explique que la situation impose de changer des choses, mais qu’il préfère ne pas toucher au système de jeu pour le moment. Il préfère miser sur la rotation de ses joueurs et sur “le plus” concernant l’état d’esprit.

 

« Quand les choses ne fonctionnent pas comme vous souhaitez, et c’est le cas actuellement, il faut modifier des choses mais il ne faut pas non plus inventer et tout changer. Vous avez deux leviers possibles quand vous entraînez : soit vous changez le système et votre animation, soir vous changez les hommes dans le système que vous gardez. Aujourd’hui, je suis plus partisan d’avoir nos repères de jeu, ce qui fonctionne bien depuis longtemps, et peut-être à la marge de modifier les compos parce que des joueurs sont un petit peu moins bien, moins en forme et moins pétillants. C’est le cas actuellement, même si ce n’est pas le cas de tous, mais c’est le cas de certains joueurs. Après, quand c’est comme ça, ceux qui sont amenés à moins jouer de manière habituelle, doivent montrer qu’on peut compter sur eux. Ça, c’est un métier concurrentiel. On a tous le même projet, mais après c’est à chacun d’être acteur de ce projet, que vous jouez peu ou que vous soyez amenés à rentrer en cours de match, ou à démarrer un match. Il est évident qu’aujourd’hui, chaque joueur doit donner plus, sans avoir à citer les uns et les autres. Après, j’en parle individuellement avec eux. C’est toujours important de faire le point quand les choses sont un peu moins évidentes et fluides. Mais aujourd’hui, il n’y a pas à se poser de questions, on a fait de belles choses depuis le début, il faut simplement retrouver le fil […] Au-delà du changement des joueurs ou de système, il faut un plus, c’est évident. On l’a vu contre Monaco, on a fait une belle première mi-temps, on est allé au charbon quand il fallait y aller. Après, on a fait des erreurs qui nous coûtent cher. Je trouve qu’on a fini fort aussi, on a continué et on n’a pas lâché, ça n’a pas souri. Mais il est évident que dans des périodes comme ça, il faut en faire plus. C’est aller au charbon, mettre le bleu de chauffe, parce que le jeu réclame ça d’une manière générale. Et après, seulement après, vous pouvez rajouter le talent que vous avez pour faire des différences. Mais il est évident qu’aujourd’hui, on a besoin d’être au taquet pour faire des résultats. On est dans une phase où il faut retrouver de l’allant, et regagner un match. On a besoin de ça. Marseille l’a montré à Lille ce week-end, ils ont marqué très vite puis ils ont lutté du début à la fin. Ils sont allés chercher un résultat, à leur manière, mais ça passe. On a besoin de ça aussi à un moment donné ».

 

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