Benoit Costil : “Les crises, ce sont de grands mots, de grandes phrases… Parfois, on aime semer la zizanie”

    Benoit Costil

     

    La défaite contre Monaco étant désormais du passé, le portier bordelais Benoit Costil a été questionné au sujet des solutions pour se sortir de ce contexte délicat. “Si vous avez la solution, vous pouvez me la donner. Il n’y a qu’une chose, le travail. Garder confiance et avancer. Bien évidemment qu’il y a des choses à améliorer mais il ne faut pas non plus tout dramatiser. Il faut se réfugier dans le travail dès lundi, puis essayer d’aller gagner à Rennes”.

     

    Il a ensuite enchaîné sur la motivation de ses partenaires et le rôles de certains joueurs, en appuyant sur la capacité de réaction des cadres, mais pas que. Pas que des cadres. Il y a l’envie de tout un groupe de relever la tête. Ça fait quatre matches qu’on ne gagne pas. On aurait préféré autre chose mais il faut faire avec. Il n’y a pas le choix. On va repartir au combat. Et il faut dès lundi regarder devant et aller à Rennes pour gagner. On regarde tous le classement à un moment donné. Je vous le dis sincèrement, je ne l’ai pas vu ce soir, en plus les matches ne sont pas joués. Je le regarderai ce soir si je regarde du foot ce soir parce que je n’ai peut-être pas envie d’en regarder. On le regardera. Après il y a le classement, et il y a le contenu. Des fois on est bien, des fois non, on travaille. Nous sommes des gens qui travaillons. On prépare les matches, par rapport à l’adversaire, à nos qualités. Nous ne sommes pas des touristes. On travaille. La crise ? Je ne sais pas. Vous avez pu voir ce soir que les supporters ont manifesté leur mécontentement tout en nous encourageant à la fin. Il y avait encore du monde ce soir au stade, les supporters étaient derrière nous. Vous savez, c’est bien des fois de ne pas tout dramatiser. Travaillons, gardons notre philosophie et un jour ça va nous sourire. Il faut que ça sourisse vite […] Les crises, ce sont de grands mots, de grandes phrases… Parfois, on aime semer la zizanie en disant qu’il y a une crise mais en interne, je ne vois pas où est la crise. En interne, il y a de la déception, de la frustration et une volonté de mieux faire sur ces trois, quatre derniers matches”.

     

    Afin de se projeter vers l’avant, il a aussi évoqué le prochain match de son équipe, face au Stade Rennais, qui aura forcément une saveur particulière pour lui. “En ce qui concerne mon cas personnel, très sincèrement, il est complètement secondaire. Ce qui compte, c’est qu’on reparte de l’avant et qu’on mette tout en œuvre pour aller gagner à Rennes. Ça sera un match très difficile, comme les 38 journées de ce championnat sont difficiles quelque soit l’adversaire”.

     

    GoldFM

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