Stéphane Martin : “On ne peut pas viser l’Europe si, sur nos temps faibles, on a le niveau du National”

    Stéphane Martin

     

    Questionné à propos de la réaction de l’actionnaire Nicolas De Tavernost suite à la défaite de Bordeaux conte Amiens (1-0), Stéphane Martin a glissé une anecdote de leur appel. “Il faut que je vérifie que je ne suis pas sur écoute. On s’appelle après tous les matches et c’est vrai qu’il était déçu, mais comment ne pas l’être ? Il n’y a rien qui est sorti de l’ordinaire”.

    Pour en revenir au terrain, le président girondin est revenu sur cette dernière défaite, en commentant le début de saison de ses recrues, et a parlé de revanche contre Monaco en fin d’après-midi. “On leur fait confiance pour rectifier le tir. Vu le calendrier qui nous attend, ils ont intérêt parce que sinon on peut prendre cher. Ni la malchance ni le fait qu’Amiens aurait fait un grand match. Il n’y a rien de positif. […] Lerager ? Une bonne surprise en début de saison, ça l’est un peu moins en ce moment. Cafu et De Préville ? Ils ne sont pas là où on les attendait. À Amiens, c’était un problème global. Ce n’est pas un joueur en particulier qui a failli. Mais le management ne peut pas faire grand-chose si les consignes ne sont pas respectées. Il est en réflexion permanente, ce n’est pas un coach qui s’endort…On n’a pas bâti cette équipe pour perdre de la manière dont on a perdu contre Amiens. C’est très nettement insuffisant par rapport à ce qu’on cherche. On ne peut pas viser l’Europe si, sur nos temps faibles, on a le niveau du National. Les joueurs se doivent une revanche”.

     

    L’Equipe