Denis Granjou : “Il y avait longtemps que je n’avais pas autant râlé”

    Denis Granjou

    Denis Granjou a fait part de sa frustration après la prestation des Girondins face à Amiens. « C’est incompréhensible. Lorsque j’ai vu le match, il y avait longtemps que je n’avais pas autant râlé. Là ce n’est pas possible. En plus je n’ai pas d’explications. Je ne comprends pas. Je me posais la question du débat à avoir. Est-ce que l’on peut avoir un débat théorique sur la stratégie ? Ou bien sur autre chose. C’est pour cela qu’on aime ce sport avec la tactique qu’il y a, les 4-4-2, les 4-3-3… Là où j’ai le plus râlé c’est quand je vois des joueurs bordelais qui ont la possibilité, encore une fois, de tuer le match ou ne serait-ce que de marquer. Et ils ne marquent pas. C’est le problème de Bordeaux de ne pas cadrer. Pour le moment c’est ça… […] Pour moi c’est là la limite absolue du tout système. C’est-à-dire qu’il y a une place énorme sur la psychologie. Et cette psychologie-là, en ce moment, il y a du flou, il y a du trouble peut-être dans l’équipe. Quand tu regardes, tu te dis pourquoi Amiens arrive à marquer un but en bois ? Parce que s’il y a cette abnégation et que même si c’est un peu raté, le mec il va essayer et il va mettre le but. Alors que toi tu as des possibilités de marquer et tu ne marques pas parce que c’est 10 mètres au-dessus. Ça s’explique parce qu’ils sont peut-être un peu dans le flou ».

     

    Pourtant les Girondins avaient fait des séances complètes et plutôt satisfaisante la semaine précédant le match. « Toujours avec mon immuable métaphore avec la musique. L’entrainement, c’est exactement comme une répétition en musique. On répète mais quand il y a le public, ce n’est plus la même histoire. C’est bien beau de ne pas faire de fausses notes pendant la semaine mais si après pendant le concert, il n’y a que des fausses notes, ça ne va pas. Je veux bien croire que des lucarnes à l’entrainement, c’est bien mais il faut aussi que ça se réalise entre guillemets dans la vraie vie du football, le match. C’est ça la vérité ».

     

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