Jocelyn Gourvennec : “Je ne laisse rien passer, j’ai un œil partout”
Jocelyn Gourvennec est d’autant plus exigeant et attentif maintenant que tout va bien pour les Girondins, pour éviter le relâchement. « C’est tous les jours à l’entrainement. Dès la mise en route, je ne laisse rien passer. Dans le vestiaire je ne laisse rien passer. Après, quand il y a des choses qui ne me vont pas, je vois les joueurs en tête à tête, et je n’ai pas eu besoin de le faire récemment. L’entraîneur et le staff sont sur tous les détails. Quand on commence à lâcher un peu de lest ici ou là sur des choses qui sont importantes pour l’équipe, et pour l’équilibre collectif, ce n’est pas bon. Donc ce n’est pas trop dans ma spécialité de lâcher du lest là-dessus. En dehors, dans leur vie personnelle, ça les regarde. Mais quand on est au centre d’entrainement, il faut à la fois avoir une bonne ambiance, une bonne entente… Mais le boulot reste le boulot […] J’ai mes sens qui sont (sourire)… Quand ça va bien, il faut rester très vigilent sur tout. Ce groupe là, pour le moment, me montre qu’il se prend en charge. Ça c’est bien […] Il faut maintenir tout le monde dans un degré d’exigence, ne rien laisser passer. Quand on est sur le terrain, c’est pour travailler, s’investir. Vous voyez bien que parfois au bout de deux minutes, dès l’échauffement, j’interviens parce que ça ne me plait pas. Ça remet tout le monde d’équerre et au moins on sait où on file. C’est tout ça… Celui qui croit que, commence déjà à se tromper… Il faut être sûr ».
Et le changement de club, de Guingamp à Bordeaux, ne change rien à ce degré d’exigence. « Le métier reste le même d’un club à l’autre. Simplement, l’environnement est différent, l’exigence de résultats est différente. Le groupe tel qu’il est constitué et la valeur de l’effectif sont différents. Après, cela reste le même métier. Je suis attentif à tout, j’ai un œil partout, c’est le management ».