Matthieu Chalmé : “Finalement, cette grosse pression, c’est ce que je recherchais”

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    Ulrich Ramé et Matthieu Chalmé iconsport
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    Matthieu Chalmé n’était pas forcément fait pour devenir entraîneur. Mais l’opportunité se présenta notamment avec le départ de Willy Sagnol, et l’arrivée au poste chez les professionnels d’Ulrich Ramé. C’est cette aventure qui lui donna encore plus envie de s’intéresser au métier, lui qui était l’adjoint de “Youl”. « C’est un travail de continu. Je passais le diplôme, ça se passait bien. Je ne suis pas d’accord avec tout ce qui se dit au niveau des diplômes, mais en tout cas j’ai eu une bonne formation de huit mois. Derrière, j’ai eu le diplôme, et entretemps il y a eu ces deux mois. Après, j’ai commencé par le Top, en professionnel, même s’il y avait une très grosse pression… Mais finalement, cette grosse pression c’est ce que je recherchais, et ça s’est plutôt bien passé pour nous pendant ces deux mois. Ça m’a donné envie de continuer. J’ai eu un an d’arrêt entre la prise de fonctions avec Ulrich et le poste que j’ai aujourd’hui. Cela m’a permis de continuer à apprendre, de voir certaines séances d’entrainements, d’aller voir des coaches, pour approfondir tout ça. Aujourd’hui, j’ai la chance de travailler avec Philippe (Lucas), entouré des autres éducateurs que sont Jean-Luc Dogon, André Pénalva, Pierre Espanol, Romain Lacombe et les préparateurs physique. Pour moi, c’est le meilleur passage que je puisse avoir pour pouvoir progresser et continuer à emmagasiner de l’expérience ».

     

    Et dans son souvenir, plusieurs joueurs et entraîneurs lui confiaient, alors qu’il était encore un joueur professionnel, qu’il avait le profil pour un jour devenir coach. « Je pense que ça vient de là parce que ce ne sont pas des joueurs qui me l’ont forcément dit, même si on en discutait de temps en temps. Mais ce sont plus des entraîneurs… Je n’en ai pas connus beaucoup mais ils me disaient que j’avais quelque chose pour transmettre tout ce que j’ai appris. C’est vrai que dans un vestiaire, j’ai toujours pris la parole, et souvent dans le bon sens, j’ai toujours fait passer l’équipe avant mon cas personnel, et je pense que dans mes discours ça se ressentait. Après, je n’étais vraiment pas parti pour devenir entraîneur ».

     

     GoldFM

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