Lukas Lerager : “Dans tous les clubs où je suis passé, les gens m’ont dit : il court beaucoup !”

    Lukas Lerager

     

    La polyvalence est l’un des plus gros atouts de Lukas Lerager. Et ce n’est pas le principal intéressé qui va dire le contraire. “Il y a quelque temps, j’ai joué défenseur central alors que je revenais de blessure. J’ai déjà joué aussi ailier. Mais j’ai été formé au milieu et c’est là que j’ai mes repères naturels. J’aime participer à la possession, au cœur du jeu. Sentinelle ou relayeur, ça m’est égal, même si je préfère numéro 8 car il y a plus d’opportunités d’aller vers l’avant. En sentinelle, vous devez contrôler devant la défense, vous avez le jeu devant vous et plus de temps. En numéro 8, vous pouvez plus combiner avec les ailiers, aller dans la surface mais vous êtes vite sous la pression de l’adversaire. Depuis deux ans, j’ai progressé dans les petits espaces mais je dois être encore meilleur dans mes transmissions, perdre moins de ballons”.

     

    Dans son incroyable palette de jeu, on retrouve une capacité à gratter les ballons et un volume de jeu immense. Voici les propos qu’il lâche à ces deux sujets. “J’aime les duels mais ce que je préfère, ce sont les interceptions. L’idée est de récupérer le plus vite possible. J’essaie de regarder les joueurs adverses à la vidéo même si un Fekir, par exemple, varie d’un match à l’autre. En numéro 8, l’entraîneur me demande de me replacer vite face au jeu à la perte de balle et de me rendre tout le temps disponible offensivement […] Dans tous les clubs où je suis passé, les gens m’ont dit: il court beaucoup ! J’ai toujours eu ce moteur en moi. Nous avons fait des tests aérobie, je crois que mon chiffre était l’un des meilleurs. Je ne l’ai pas travaillé particulièrement, je n’ai jamais fait d’athlétisme, seulement du foot. C’est un plus car quand je joue des types qui sont comme ça. Cela m’aide à tenir un match entier: c’est sur la longueur que les espaces s’ouvrent”.

     

    Sud Ouest