Patrice Ferri a constaté que les Girondins de Bordeaux ont fait le choix de garder leur ossature de la saison dernière. Un choix qui pourrait s’avérer payant même si selon le consultant, il faut au moins changer un tiers d’un effectif à chaque intersaison. « C’est un choix qu’ont fait les Girondins de garder la même ossature. On conseille plus ou moins dans les clubs de changer un tiers de l’effectif, et ça n’a pas été la politique décidée par les Girondins. Alors, est-ce que ça va payer ?! Normalement, on doit s’attendre à un début de saison un peu plus tranquille parce que les joueurs se connaissent. Ils connaissent leurs automatismes sportifs et humains, cela compte. Donc normalement, c’est fait pour se faire moins peur sur un début de saison. On va le voir […] Je ne suis pas inquiet, mais… On essaye de garder une ossature pour garder la dynamique. C’est un peu ce qu’a voulu faire Jocelyn Gourvennec en gardant cette dynamique de seconde partie de saison, qui les a amenés à débuter un tour préliminaire de Coupe d’Europe. Après, il va y avoir des ajustements, le mercato est loin d’être terminé et le staff bordelais va commencer à avoir des informations quant à cet effectif […] En tout cas pour l’instant on a quelque chose de cohérent en termes de recrutement, de stabilité, et de message ».

 

Un autre joueurs serait amené à partir, et il faudra aussi le remplacer : Diego Rolan. « Il y a vraiment maintenant une décision qui doit être prise concernant Diego Rolan. On ne peut plus laisser des situations un peu instables s’installer parce que c’est bon pour personne, que ce soit pour le joueur ou pour le club. Ça donne aussi une indication de travail parce que si vous sortez Diego Rolan, il va falloir trouver quelqu’un… ».

 

En avant match sur beIN Sports d’ailleurs, Jocelyn Gourvennec avait expliqué que « On a voulu et on a réussi à garder toute notre ossature à deux éléments près (Carrasso et Pallois, ndlr). Je pense qu’on s’est bien renforcé jusqu’à présent, et ce n’est pas terminé encore, dans la constitution de l’effectif. On a aujourd’hui une équipe qui se connait bien, des automatismes, des habitudes de jeu, et surtout ils s’entendent très bien ».

 

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