Lukas Lerager raconte son parcours de Gladsaxe (Danemark) à Bordeaux en passant par Zulte Waregem

     

    Interviewé par le quotidien Sud Ouest, Lukas Lerager évoque son épopée dans le monde du football à travers de nombreuses étapes et personnes importantes. Il débute à l’AB Gladsaxe où il évolua en équipe première, alors en Ligue 2, à tout juste 17 ans. “Mais au bout de deux saisons, j’ai eu envie de voir autre chose, car le club n’avait pas de gros moyens et se battait surtout pour ne pas descendre”.

    Par la suite, il fut voulu par Over Christensen qui le rapatria dans son club de Viborg. “C’est lui qui m’a fait venir. C’était une belle opportunité pour moi”. Il se blessa malheureusement de nombreuses fois et n’exerça pas les deux meilleures saisons de sa carrière. “C’était frustrant, car vous voulez toujours donner le meilleur de vous-même”.

    Dès la troisième année, John Molby arriva en tant que nouveau coach en provenance de l’AC Horsens et tout changea. “Il me voulait déjà à Horsens. Il m’a fait confiance et offert un temps de jeu important”.

    La suite on la connait, il se révéla au grand public en Belgique, à Zulte Waregem où il remporta la Coupe Nationale pour conclure son aventure. “Beaucoup de joueurs ne gagnent jamais rien dans le football. Et j’espère bien continuer à remporter d’autres titres, si possible avec
    les Girondins”.

    Transféré cet été aux Girondins de Bordeaux, il explique enfin son transfert, son adaptation dans sa nouvelle région ainsi que son positionnement sur le terrain.“En fait, Gourvennec me voulait déjà en janvier dernier. Mais les deux clubs n’ont pas réussi à se mettre d’accord. Et puis, je n’étais pas pressé. Nous avions la perspective de jouer la finale de la Coupe de Belgique. Pour moi, c’était quelque chose d’important dans ma carrière […] Je me sens vraiment bien ici. J’ai juste un peu de mal avec la langue mais cela va venir. Il faut me laisser le temps de m’adapter […} J’adore jouer n°8, parce que c’est un poste qui me permet de m’exprimer pleinement, de courir, de donner de bonnes balles, d’entrer dans la surface. J’adore ça. Mais si vous voulez que j’évolue en n°6, cela ne me pose pas de problèmes”.