Dans un débat concernant le rôle – pour lui inexistant – du directeur sportif de l’Olympique de Marseille, Christophe Dugarry a décrit ce qu’il attendait du poste. Et le moins que l’on puisse dire c’est qu’il doit être en accord avec le rôle d’Ulrich Ramé au sein des Girondins de Bordeaux.

« Je me demande toujours ce que fait Zubizarreta. On dirait qu’il n’a qu’un rôle de recruteur et ce n’est pas l’idée que je me fais d’un directeur sportif. L’idéal, c’est un ‘go’ collégial lorsque l’on veut faire venir un joueur. Que tout le monde soit d’accord. Bien sûr, après avoir bien travaillé, travaillé depuis des semaines voire peut-être des mois ou des années, même si c’est compliqué en football. Il faut que ce soit un ‘oui’ collégial, une situation qui convienne à tout le monde.  Que ce soit l’entraîneur qui ait le dernier mot, ça ne me choque pas. C’est lui qui va faire jouer l’équipe, faire ses choix, sa tactique en jeu… Mais un directeur sportif doit avoir aussi un rôle de conseil. Il doit y avoir des discussions. Le football, c’est un échange quotidien. Il n’y pas de vérités en football et c’est bien de s’ouvrir l’esprit avec des consultants, des gens qui arrivent de l’extérieur […] Un entraîneur n’a pas les moyens de faire tout le recrutement, il n’a pas les moyens physiques et humains de pouvoir faire tout ça. C’est le rôle du directeur sportif. L’entraineur lui dit ‘j’ai besoin d’un arrière droit, tu m’en trouves trois de haut niveau’. C’est lui qui fait le vrai boulot au quotidien. Et l’entraineur qui valide le recrutement, ça me parait logique […] C’est le Président et le directeur sportif qui doivent avoir la clé du pouvoir, c’est eux le club ! Ce n’est pas un entraîneur qui va y passer deux ans ! ».

 

Nul doute qu’avec l’entente collégiale entre Jocelyn Gourvennec, Ulrich Ramé et la cellule de recrutement, Christophe Dugarry doit être aux anges, lui qui n’a eu de cesse de réclamer un vrai directeur sportif pour notre club…

 

RMC

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