Nicolas Pallois s’est remémoré ses débuts de footballeur. « J’ai passé toute ma jeunesse en Normandie. J’ai commencé à jouer dans un petit village à côté d’Elbeuf. On avait une petite équipe, un petit stade… Ça part de là. Comme tout gamin, on joue au foot pour prendre du plaisir, pour jouer, c’est un peu l’amusement du mercredi. J’ai joué, j’ai pris du plaisir, et après c’est devenu mon travail. Je jouais devant à l’époque jusqu’en 13 ans, et après j’ai commencé à grandir. On m’a dit ‘tu cours vite, tu prends des ballons de la tête, tu vas jouer derrière’. On m’a mis en défense (sourire) ».

 

Puis il connut un club amateur, Quevilly, club avec lequel il garde énormément de bons souvenirs. « C’est un club qui me tient vraiment à cœur. J’ai pris vraiment du plaisir.  Là-bas, il y a des personnes vraiment exceptionnelles, que j’apprécie beaucoup. J’ai toujours des nouvelles… C’est une région qui me tient à cœur, un club avec lequel j’ai partagé de bons moments. C’est un très bon moment […] Le parcours en Coupe de France était magnifique, on a éliminé deux clubs de Ligue 1 et trois clubs de Ligue 2. C’était magnifique d’aller le plus loin possible. On a eu la chance de jouer le PSG en demi-finale. Et après j’avais un entraineur Régis Brouard, qui m’a poussé, qui était derrière moi, qui m’a fait comprendre qu’au-delà de la passion, il y avait aussi le travail… Que je pouvais percer dans ce milieu-là. J’ai appris à côté de lui et aujourd’hui je suis arrivé où j’en suis ».

 

Ce fut ensuite cette épopée en Coupe de France qui fut le moment où tout a basculé positivement pour lui. « Ça a basculé avec la Coupe de France, à Quevilly. On est arrivé en demi-finale contre le PSG. A partir de là, je jouais en CFA, et tout a basculé. J’ai signé pro à Valenciennes dans la foulée, c’était un tremplin. Cela m’a permis de faire un grand pas en avant. Aujourd’hui, j’en ai fait mon métier et j’en suis le plus heureux ».

 

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