Toulalan : “J’ai eu un déclic en CFA, je n’étais pas forcément quelqu’un qui faisait beaucoup d’efforts”

     

    Jérémy Toulalan, père de quatre enfants, a traité du sujet de la famille et surtout de son enfance, avec ses parents. « J’ai une sœur. Mon père jouait au foot mais il a arrêté rapidement parce qu’il a eu des problèmes avec ses genoux, il s’est fait trois fois les croisés. Au final, il a arrêté et à cette époque on n’opérait pas forcément. Il aime ça, le football, c’est lui qui m’a poussé un petit peu. Quand j’étais jeune, c’est lui qui m’amenait tout le temps au parc pour m’entrainer. Et dans le petit club où j’étais, à Saint-Pierre de Nantes il manquait d’éducateurs, et c’est lui qui m’a entraîné la dernière année. C’était plutôt sympa […] Mon père était ajusteur dans l’aérospatiale, maintenant il est à le retraite. Ma mère était employée de bureau à la préfecture. Et j’ai une sœur ».

     

    Des parents qui l’ont accompagné dans ses débuts de footballeur, jusqu’en réserve du FC Nantes, où il connut un déclic qui changea complètement son jeu, pour aujourd’hui découvrir le joueur des Girondins de Bordeaux que tout le monde connait. « J’ai intégré le FC Nantes à partir de dix ans. Puis j’ai gravi tous les échelons jusqu’en pro. La seule différence avec les autres c’est que je n’étais pas au centre de formation parce que mes parents habitaient à côté, donc je suis tout le temps resté chez eux. On mangeait bien, et je pense que c’est un plus de rester chez ses parents, en famille. Le centre de formation c’est bien, ça a évolué, mais je trouve que plus on reste tard chez soi, mieux c’est […] Oui, je suis un pur Canari. Alors, je n’étais pas forcément dans le moule type, où ils sont plus à jouer à une touche de balle et être assez techniques… Moi, dans toute ma formation, ça a toujours été laborieux. Chaque année, il y avait des joueurs qui n’étaient pas conservés, d’autres qui restaient… Moi, j’étais toujours borderline, et jusqu’au bout à chaque fois il y avait des joueurs bien plus talentueux que moi. Mais sur la fin, c’est moi qui suis sorti. J’ai eu un déclic en CFA où mentalement j’ai fait un peu plus d’efforts que les autres, parce que je n’étais pas forcément quelqu’un qui faisait beaucoup d’efforts. J’étais quelqu’un qui dribblait pas mal, et qui ne faisait pas énormément d’efforts pour l’équipe. Et ce déclic en CFA a fait que finalement, ça a été tout l’inverse ».

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