Lors du point presse, Jocelyn Gourvennec a effectué un bilan complet de cette saison 2016-2017. Il revient notamment sur ce changement de système qu’il a effectué en cours de saison, la mise en place d’un 4-3-3 classique.

On peut être satisfait de la saison parce qu’on a répondu présent, qu’on est là au rendez-vous en fin de saison. Pour Bordeaux aujourd’hui, compte tenu de la configuration, de la concurrence, être dans les six premiers c’est une bonne chose. Après, on peut faire mieux. Finir cinquième, quatrième, troisième, comme le font d’autres, ça peut être à terme un objectif. Mais déjà être dans les six premiers cela représente quelque chose. Sixième, avec ou sans coupe d’Europe, ce n’est pas tout à fait pareil mais finir sixième au minimum, c’est une réussite. Après, dans ce qu’il y a eu dans la saison, il y a eu plein de phases. Jusqu’à Noël on a été en dents de scie, et après Noël on a été beaucoup plus réguliers. On a perdu six matches sur la poule aller, et uniquement trois contre les ténors sur la poule retour. Mais surtout on a montré qu’on pouvait être régulier, qu’on pouvait performer, et surtout avoir un équilibre d’équipe et un jeu plus dynamique, vivant, sur la durée. Et puis on a été laborieux un peu trop souvent à mon goût. Mais cela fait partie du métier de l’entraineur que de trouver des solutions quand les choses ne fonctionnent pas comme on veut. On pose les choses, on met en marche quand on arrive, et après il faut – connaissant de mieux en mieux les joueurs au fur et à mesure – qu’on arrive à trouver une stabilité et un équilibre. C’est ce qui s’est passé dans la saison […] C’était une évolution nécessaire. Quand vous partez avec un groupe et que vous donnez votre feuille de route, il faut s’y tenir. Travailler les principes de jeu c’était important pour les joueurs et il est important d’avoir des repères. J’ai estimé qu’on n’était pas assez, notamment sur nos matches à domicile, dans la surprise, pas assez créatif. Et à un moment il a fallu modifier en deux temps. D’abord en passant sur un losange, puis sur un 4-3-3 un peu plus classique. Ça a été une évolution mais c’est l’histoire d’une équipe dans une saison, il y a toujours des phases comme ça. Il faut en passer par là. On n’était pas dans un cas de figure d’une équipe sur une dynamique depuis 2-3-4 ans, comme d’autres. Il fallait relancer, avec un groupe plus jeune, neuf, et cela passe toujours par des phases d’essais, d’erreurs. Et cela passe par une stabilité, ce qu’on a fait.

 

En récompense de cette belle saison, Jocelyn Gourvennec espère que son équipe pourra jouer l’Europe « On n’est plus maître de notre destin là-dessus. J’espère que les Girondins de Bordeaux vont pouvoir bénéficier d’un ticket pour la Coupe d’Europe puisque les règlements faisaient qu’il n’y avait que la quatrième place qui était qualificative pour l’Europa Ligue […] Ce qui serait le premier match aller, le 27 juillet, tomberait deux jours avant le dernier match de préparation. Sur la préparation en tant que tel ça ne modifie pas vraiment les choses. On intégrerait ce premier match dans notre fin de préparation juste avant le championnat. En revanche, ça modifierait tout le planning du mois d’août parce que ça peut rajouter des matches. Et j’en serai très heureux, évidemment, si on rajoute des matches. Mais sur notre planification de saison, notre contenu, ça ne changera pas fondamentalement les choses ».

 

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Retranscription Girondins4ever