Il ne reste plus qu’une rencontre pour l’équipe féminines des Girondins de Bordeaux : un déplacement à Paris. Pour Emelyne Laurent, sachant que nos joueuses sont meilleures à l’extérieur, pourquoi ne pas y croire ? « Pour Paris, on est motivées, toujours. On est à égalité avec Saint-Etienne, ça va se jouer lors de cette dernière journée. On va tout donner et vu qu’on va chercher les points à l’extérieur, pourquoi pas ? ».

 

Jérôme Dauba, lui, reste, comme toujours, optimiste. « Aujourd’hui quand on voit nos prestations face à Lyon, Marseille, Juvisy… On sait qu’on est capable, contre les grosses équipes, d’élever notre niveau de jeu, et d’aller chercher quelque chose là-bas… Sur un match, tout est jouable […] Jouer une saison sur 90 minutes, c’est dur pour elles, pour tout le monde. On se dit qu’on aurait dû faire le boulot avant, on repense à des points perdus en première partie de championnat, sur des matches nuls qui n’ont pas voulu basculer sur une victoire… Cela fait aussi partie du football […] Je suis toujours optimiste, surtout quand on voit les prestations sur les trois derniers matches, il n’y a aucune raison d’être pessimiste, au contraire. Le moral est bon, les filles sont déterminées, elles ont à cœur de maintenir l’équipe en D1 […] Depuis la claque d’Albi on a complètement dédramatisé les choses. On prend les matches les uns après les autres, on se rendre compte que quand on ne se prend pas la tête, on est capable de le faire. Peut-être que finalement on s’est mis trop de pression plus tôt dans la saison, que maintenant on joue plus libéré, et on se rend compte qu’on est capable de faire de grandes choses. On s’est amusé à se demander ‘quel était le plus beau but de la saison’, une joueuse a dit que ce serait de marquer le but qui nous maintiendrait à la 88ème à Paris ».

 

GoldFM

Retranscription Girondins4Ever