L’ancien joueur des Girondins de Bordeaux et aujourd’hui retraité du sport professionnel, Denilson, est revenu pour Le Monde sur ses années bordelaises. Il évoqua son arrivée en Gironde notamment. « Pour me convaincre, Jean-Louis Triaud m’a dit d’appeler Savio, qui avait été prêté aux Girondins par le Real Madrid. Je l’ai fait, et Savio m’a dit de foncer. A Bordeaux, j’étais traité comme le champion du monde de 2002. C’est exactement ce dont j’avais besoin après ces derniers mois difficiles à Séville ».

 

Le brésilien se souvint surtout de la difficulté du championnat de France mais aussi d’un certain Jean-Claude Darcheville… « Il avait tout d’un Brésilien ». Au final, il se rappelle de son passage à Bordeaux d’une « super saison » avec un regret : « Ne pas avoir prolongé ». Car au final, il choisit de privilégier les finances au sportif, avec des signatures dites exotiques : l’Arabie saoudite, les Etats-Unis, la Grèce et même le Vietnam, où il ne disputera qu’une seule rencontre. « C’était en 2009, j’avais très mal aux genoux, mais le niveau était tellement faible que ça pouvait passer. Le président m’a supplié de jouer au moins un match. J’ai pris des anti-inflammatoires toute la journée, je n’ai presque pas couru, mais le président m’a dit que j’avais été exceptionnel ».