Le dernier match de la saison des Girondins se jouera à Lorient. Un match où Jocelyn Gourvennec sait qu’il y aura de l’enjeu pour les deux équipes. « Il y a de l’enjeu et je comprends ça mais on n’est pas responsables de la situation de Lorient. Ils jouent toute leur saison sur un dernier match comme les autres. Comme Nancy, Bastia, Caen et Dijon. Mais nous ne sommes pas responsables de ça. L’issue du match décidera de leur avenir en Ligue 1 ou en Ligue 2. Pour nous ce sera secondaire, ce qui nous importe c’est que sur l’issue de ce match-là, l’issue du match impactera notre classement et on veut finir 5ème. Si on a encore une chance de finir 5ème, il faut le gagner. Dans la compétition de haut niveau il n’y a pas d’états d’âme. J’ai toute ma famille qui vit à Lorient et j’ai plein d’amis aussi à Lorient mais il ne faut pas tout mélanger et on va tout donner pour gagner […] Il va y avoir du piment sur le match. Qu’il ne soit pas le même pour les deux équipes, j’en conviens. C’est sans doute plus périlleux pour Lorient car on sait ce qu’il y a derrière si cela se passe mal pour eux. C’est comme ça. Il n’y a pas non plus à cogiter et à calculer sur le dernier match. On connaît le contexte et on s’adapte à ça ».

 

Si les Girondins n’ont plus totalement leur destin en main, les Lorientais ont absolument besoin d’une victoire pour espérer se maintenir en Ligue 1. « Ils ont réussi à se lâcher contre Metz. Puis sur le match d’après contre Angers chez eux, on a vu qu’ils étaient crispés. C’était pareil à Bastia. Si vous avez à jouer le maintien dans vos équipes, qu’on joue en district ou en pro, jouer le maintien il y a de la crispation. C’est évident. C’est difficile de trouver le relâchement nécessaire. Ça rentre en ligne de compte et donc il y a forcément de la crispation quand on joue le maintien sur une fin de saison ».

 

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