Fargeon et Ferreri évoquent leurs Bordeaux-Marseille

     

    Philippe Fargeon s’est souvenu de sa confrontation avec les marseillais lors du match de 1987. Une période marquée par la rivalité entre les présidents Bez et Tapie mais surtout par le retour d’Alain Giresse à Bordeaux. « Il n’était pas question de record, mais de suprématie. La guerre est ouverte entre les présidents, on se dispute le titre. Nous sommes 2e à un point. Je me souviens très bien de la Une du Marine et Blanc, avec Gigi et Touré en photo. On mène 2-0 au bout d’un quart d’heure, c’est plié. Bordeaux était un bulldozer. L’incident avec Giresse ne nous a pas influencés ».

     

    Jean-Marc Ferreri, lui, se souvient de la pression qu’il y avait autour du match de 1989. « On avait eu une pression colossale, le président était venu nous parler… J’étais l’homme à abattre. Ça reste un super souvenir, même si je me suis fait tuer par Couécou après avoir raté mon pénalty. Quand j’ai signé à Marseille, j’ai été détesté pendant des mois. D’ailleurs, les supporters marseillais m’en parlent toujours ».

     

    Sud Ouest