Ces 40 ans d’invincibilité vont-ils être un élément pouvant sur-motiver les joueurs ou au contraire quelque peu les freiner, la faute à la pression ? Lawrence Leenhardt constate que beaucoup de joueurs dans l’effectif des Girondins n’ont pas connu ce genre de match à enjeu, où la pression est particulière. Devons-nous craindre un manque d’expérience de la part de nos joueurs, de connaissance de ce que peut représenter cette rencontre pour les bordelais ?

“Ça fait longtemps et je l’avais remarqué au départ de Lamine Sané… Ça fait longtemps qu’il n’y a pas de cadres bordelais dans cette équipe, ça fait très longtemps. Quand je veux dire cadre, c’est aussi l’âge, quelqu’un qui a grandi… A la limite Valentin, dans ses années de formation, il a vécu, il a entendu cette ambiance : il sait. Carrasso connaît. Eux seront les garants de cet esprit. Carrasso, Plasil… C’est à eux, qui se sentent bordelais de toute façon, de maintenir cette fièvre […] Je pense que dans la semaine, il y a forcément eu un moment où il a fallu donner au groupe cette identification bordelaise. On sait bien qu’il y a plein de nouveaux, pas forcément dans ce tempo, le staff non plus mais quand on arrive ici, on doit être imprégné de ça. Evidemment que ce n’est pas leur objectif premier, ils jouent pour l’Europe, pour gagner ce match et pour le classement. On doit le savoir. On parlait de Laborde, pour ma part je pense qu’il n’y a pas de soucis de ce côté-là parce que même s’il n’en a pas joué, il est imprégné de ça. Il a vécu, il a regardé au centre de formation, il regardait le Bordeaux-Marseille des ‘grands’, il est dedans. Après c’est aux autres… C’est là que le stade plein va jouer son rôle, c’est pour mettre les joueurs dans l’ambiance et dans le bain”.

GoldFM

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