Jérôme Dauba a analysé les clés de la réussite de cette victoire des Girondines face à Marseille. D’abord sur le plan tactique. « Marseille a fait un gros début d’année 2017, en engrangeant un maximum de points. Et paradoxalement, c’est une équipe qui joue bas, qui laisse le ballon à l’adversaire. Puis en jouant par contres. Vu que nous, c’est ce qu’on avait essayé de faire sur des matches, de jouer haut, et qu’on s’était fait prendre à notre propre jeu, il était hors de question d’aller se jeter à corps et âmes, car on savait que c’était leur plan de jeu. Donc, on avait décidé de rester dans le même plan de jeu, en réorganisant un peu le milieu et l’attaque, en fermant un maximum d’espaces et en coupant leurs circuits préférentiels, et ça s’est avéré payant ».

 

Il y eut aussi un temps de récupération pendant la semaine car en jouant Lyon en milieu de semaine, cela donna forcément beaucoup de fatigue aux joueuses. « (rires) Vu dans l’état dans lequel j’ai récupéré les jeunes jeudi soir… Les courbatures, la fatigue, la fatigue psychologique… Après, les deux séances suivantes ont été très light, sans trop de contraintes sur la concentration. Il y avait eu tellement de débauche d’énergie sur le plan mental que c’était compliqué d’avoir énormément d’exigence. On s‘est attaché à bien récupérer, tout en connaissant en plus la problématique du déplacement avec les neufs heures de bus pour aller à Marseille ».

 

Puis, après insistance, il reconnut qu’il se servir du levier de la rivalité entre les Girondins et l’OM, chez les professionnels masculins. « J’avais quand même dit, imaginez si vous faites un coup à Marseille, vis-à-vis des salariés du club, des dirigeants, des ultras, des supporters… Vous serez des idoles aux yeux de tous (rires) ».

 

GoldFM

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