Raymond Domenech, qui est venu remettre la nomination aux trophées UNFP de Jocelyn Gourvennec, a tenu a rappeler l’importance des entraineurs qui votent pour les entraineurs. “C’est ça, on y tient particulièrement avec le syndicat des entraîneurs, c’est que ça soit les entraîneurs qui votent. Ce n’est pas le public, les journalistes… Cette reconnaissance, c’est la reconnaissance des gens qui font le même métier et qui sont les mieux placés pour juger la valeur des uns, la performance des uns et des autres. C’est pour ça qu’être déjà nominé, c’est presque un trophée déjà. C’est gratifiant. C’est bien de reconnaitre le travail qui a été fait parce que la saison n’a pas été aussi simple que cela mais elle s’est bien construite et c’est souvent ça que reconnaissent les autres entraîneurs en se disant ‘oui on connaît la difficulté de ce travail’ et petit à petit on a des entraîneurs qui arrivent à construire quelque chose de solide. Ce n’est pas ‘on a l’effectif, on arrive les doigts dans le nez et il suffit de se présenter pour gagner’. C’est autre chose”.

 

Puis il s’est exprimé sur l’entraineur bordelais, auteur d’une belle saison avec le club girondin. “Il réussit avec ses équipes. Il arrive à construire petit à petit, sans faire de bruit, mais toujours avec des équipes qui dans le temps, dans la durée, arrivent à se mettre en place. C’est un signe d’un entraîneur de qualité justement, il n’est pas dans les coups, dans l’éphémère. Il construit, c’est toujours ce qu’il a fait et qu’il continue à faire. La qualité c’est ça, sur un entraîneur, c’est d’être capable d’avancer doucement, au rythme des clubs dans lequel on est pour pouvoir progresser et arriver de plus en plus haut”.

 

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