Suite au match nul encaissé par son équipe face à Bordeaux, le coach dijonnais Olivier Dall’Oglio est revenu plus en détails sur cette rencontre. « Je pense qu’on peut avoir des regrets par rapport au nombre d’occasions. Après, il y a aussi une action litigieuse de leur côté, il y a des coups francs qui auraient pu être sifflés, ou pas, donc ça peut basculer d’un côté ou de l’autre. Mais aux points, je pense qu’on est devant. On a eu de très, très grosses occasions. Le gardien en face a été exceptionnel. Un 0-0, mais avec du spectacle comme ça, c’est quand même pas mal. Le point, on le prend, même si dans cette période on aurait bien pris les trois points. Il y a une pointe de déception par rapport à ça, pour les joueurs. Mais je crois qu’il faut être satisfait en analysant le match. On est très cohérents. On joue des équipes difficiles ces derniers temps et là, on ne prend pas de but. On se crée quand même pas mal d’occasions. C’est encourageant pour la suite […] C’est intéressant de ne pas prendre de but parce qu’on est une équipe qui ouvre les vannes de temps en temps, on le paye cher d’ailleurs sur le classement. Là, on a senti plus de solidité et de solidarité autour de notre but. Il y a eu une réelle volonté de ne pas prendre de but […] Quand tu arrives à te procurer autant d’occasions, c’est qu’il y a quelque chose derrière, il y a du travail […] Quand on est 93 minutes dans la détermination, c’est compliqué pour l’adversaire, on est difficile à bouger. Bordeaux était plutôt sur une bonne pente aussi, on les arrête un petit peu. On aurait pu les arrêter complètement. Cela veut dire qu’on a quand même dégagé quelque chose de fort derrière ».

 

Il nous parle aussi de la stratégie qu’il avait mis en place sur la première mi-temps, qui était basée sur la patience. « Tous les matches sont hyper observés, donc on a très bien compris ce qui se tramait. On est capable de bien sortir le ballon de derrière mais je pense qu’aujourd’hui les équipes viennent nous chercher, nous agresser chez nous, et on a décidé sur la première mi-temps de jouer différemment. On savait qu’on aurait l’occasion, si on était patient, de pouvoir poser le jeu derrière ».

 

ARL

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