Sankharé : “Les deux premières années étaient difficiles en termes de rigueur, discipline, rythme de travail”

     

    Younousse Sankharé a expliqué son rapport avec le football lorsqu’il était très jeune, au moment même où il commença à jouer. « Mes grands frères eux ont senti qu’il y avait quelque chose je pense, ils me disaient souvent ‘tu es doué, fais comme ci, fais comme ça’. Ils me donnaient des conseils. C’est eux qui ont été mes premiers coaches. Le dribble des passements de jambes, c’est l’ainé de mes frères qui me l’a appris […] J’ai toujours évolué avec des plus grands, même au quartier, je n’ai jamais joué avec des gens de ma génération ».

     

    Puis, après une détection, ou plutôt un essai, il fut pris au Paris Saint-Germain. “J’ai onze ans. Je sais que d’arriver de là où on vient, ce n’est pas facile, et de rentrer dans un club comme le PSG, c’est une grosse attente. Une grosse attente pour la famille, derrière il peut y avoir un débouché. Ce que j’ai aujourd’hui […] Mais à onze ans j’étais déjà mature. Quand j’intègre le PSG, je sais déjà ce que je veux : être pro”.

     

    Mais tout ne fut pas si facile car le niveau était élevé. “A mes débuts, quand je suis arrivé, au bout de trois semaines… Le niveau était trop élevé ! Il faut savoir que j’étais la petite star de l’équipe dans mon premier club, et là j’arrive dans un club où tu as des joueurs qui avaient un niveau de malade (sourire) ! A cette époque-là, c’était des phénomènes ! Je me demandais ce que je faisais là, je me disais que ça allait être dur. Et au bout de quelques mois je me suis mis au diapason. J’ai senti que j’évoluais, que je progressais. Les deux premières années étaient difficiles pour moi en termes de rigueurs=, discipline, rythme de travail, etc. Mais à partir de 14 ans, là j’ai commencé à grimper ».

     

     

    Il se souviendra toujours du moment où il signa son premier contrat professionnel. « Il y avait mon père, ma mère, mon grand frère. C’est un sentiment de fierté. J’étais heureux pour mes parents parce qu’ils ont toujours rêvé de ça pour moi, et même mon frère – qui aurait voulu être footballeur et n’a pas réussi – il a toujours rêvé de ça. C’est un rêve pour lui, et il le vit à travers mois ». Et s’il avait un conseil à donner pour ceux qui rêve de percer, ce serait ? « Il faut toujours croire en soi, en ses rêves, c’est ça le plus important. C’est la clé de la réussite ».

     

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