Lawrence Leenhardt n’avait pas forcément vu les prémices, en décembre, de ce qui allait se passer en seconde partie de saison pour les Girondins. Et pour cause, malgré deux bons matches face à Nice, il était difficile de prévoir une aussi bonne seconde partie de championnat. « Pour moi, Bordeaux n’est pas du tout une surprise. En revanche, je pense que c’est un peu osé de dire qu’on voyait les prémices de ce qui arrive aujourd’hui. L’équipe était en construction, en phase de connaissance entre les joueurs et le staff. Il y avait quelque chose de nouveau. Certes, on savait qu’il y avait des bons joueurs, un bon entraîneur pour mettre en place quelque chose d’intéressant, mais je pense que jusqu’en décembre, le fil était vraiment ténu entre dire qu’en 2017 tout va aller mieux, et ça va se casser la gueule. C’est très fragile ».

 

Toujours est-il que pour ces quatre dernières rencontres, Bordeaux participe à un championnat à quatre. « Quatre matches seulement, et trois à l’extérieur, cela fait bizarre… […] C’est différent de toute la compétition, mais ce n’est pas tellement différent des derniers mois de championnat. Parfois c’est plus étalé dans le temps, ou parfois ça se décide dans la dernière semaine mais en général, en ce qui concerne Bordeaux, c’est très souvent ça… C’est le nombre de concurrents qui change, parfois c’est à deux ou à trois, là c’est vrai que c’est ouvert. C’est bien parce que Bordeaux est habitué à cette lutte-là, et cela veut dire que Bordeaux joue quelque chose et c’est forcément bien. Le positif c’est vraiment que Bordeaux ne fait partie des équipes du ventre mou ».

GoldFM

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