Gajic : “Ma mère voulait me mettre au karaté”

     

    International Espoir et Champion du Monde, Milan Gajic s’est remémoré ses débuts dans le football. « J’ai commencé le football à 6 ans dans un petit club à côté de Belgrade qui s’appelle Dinamo Pancevo. J’avais envie depuis le début de jouer au foot. Ma mère voulait me mettre au karaté. Mais j’aimais beaucoup le foot et j’ai décidé d’y jouer à l’âge de 6 ans ». Puis il traita de son évolution vers le monde professionnel. « Ça a été très rapide pour moi. Je suis resté au centre de formation du Dinamo jusqu’à 13 ans. Ensuite je suis allé au FK Belgrade. Deux ans après, à 15 ans, j’ai signé mon premier contrat pro. Donc c’est allé très très vite pour moi. À 16 ans j’ai commencé à jouer avec l’équipe pro dans le championnat serbe en première division. Et deux ans après je suis arrivé ici ».

     

    Au départ, il n’y avait pas forcément cette ambition de devenir un jour professionnel. « C’était juste pour faire du football. Mon père est professeur à l’école et il me disait toujours que je devais également aller à l’école. J’ai partagé mon temps entre l’école et le foot. Petit à petit, j’ai vu que je pouvais profiter dans le football et je me suis tourné complètement vers le foot même si je suis toujours à l’école. Ça s’est fait comme ça ».

     

    Une carrière accélérée, peut-on dire, jusqu’à ses sélections nationales… « C’est un peu bizarre. Au départ je jouais milieu de terrain au FK Belgrade. Après la blessure d’un joueur en équipe nationale, le sélectionneur m’a appelé. Il m’a demandé si je pouvais jouer latéral droit. J’ai dit pourquoi pas car c’était une opportunité pour moi. J’avais cette volonté de jouer pour mon pays donc j’ai accepté. Deux ans avant la Coupe du Monde, il y avait l’Euro où on s’était qualifié pour la prochaine Coupe du Monde. Petit à petit j’ai commencé sur ce poste-là. J’ai beaucoup aimé et jusqu’à maintenant j’ai joué à ce poste-là. Quand vous êtes à la Coupe du Monde c’est une chose particulière. On a joué en Nouvelle-Zélande donc très loin de notre pays. Il y avait 12 heures de décalage horaire. C’était une compétition totalement particulière ».

     

    GoldFM

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