Jocelyn Gourvennec n’a pas manqué de montré sa satisfaction après la rencontre des Girondins remportée face à Nantes. « C’était un moment important, à six matches de la fin, et à Nantes où on sait que c’est difficile depuis de nombreuses semaines maintenant… Ils ont trouvé un équilibre et ils sont très durs à jouer. Beaucoup d’équipes ont souffert ces derniers temps, et il était important d’avoir un gros Bordeaux. Déjà dans un premier temps de rivaliser sur leurs points forts, de ne pas se mettre à la faute sur leur pressing, leur jeu long, sur l’impact qu’ils savent mettre et de bien ressortir les ballons ; c’est ce qu’on a fait, surtout en seconde mi-temps, même si on a deux grosses occasions en première. On n’a pas donné grand-chose à Nantes, on ne s’est pas mis à la faute, on leur a donné quelques coups de pieds arrêtés dans leur moitié qu’on aurait pu s’éviter. Mais on a été très disciplinés et aussi joueurs pour faire la différence en seconde. C’est une victoire qui est méritée parce qu’on s’est donné les moyens de le faire […] J’ai hâte de voir les statistiques athlétiques qu’on reçoit toujours les lendemains de match parce qu’il  y a eu une débauche d’énergie terrible, des deux côtés d’ailleurs. Mais à partir du moment où on a réussi à rivaliser avec eux là-dessus, dans le domaine athlétique, ça a été la différence sur le plan technique et sur le plan du jeu qui a fait la différence. On a été un cran au-dessus de Nantes sur le plan collectif pour aller marquer, et après on a très bien géré, avec beaucoup d’intelligence, en fin de match ».

 

Quant au classement, et aux prochaines échéances ? « On est toujours dans notre saison. Il reste beaucoup de matches. A partir du moment où on fait la différence ici à Nantes, ce qu’on n’avait pas réussi à faire à Nice la faute à un peu de maladresse, on doit être ambitieux. Après, l’ambition c’est d’abord l’exigence. Et l’exigence c’est de refaire un match très solide et costaud contre Bastia. Ça va être difficile aussi dans une semaine à domicile. Tous les matches sont durs, on répond présent, il faut continuer ».

 

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