Leenhardt : “Il y a quelque chose de partagé, de sincère entre ce groupe et le Virage Sud”

     

    Après chaque rencontre à domicile, même après une défaite (comme contre Monaco ou Paris), les joueurs ont pris l’habitude d’aller remercier le Virage Sud. Lawrence Leenhardt trouve que « c’est sympa… Il y a une véritable communion. On a l’impression qu’il y a un vrai partage, qu’il y a quelque chose qui s’est créé, d’ailleurs peut-être quand c’était plus compliqué. Evidemment on le dit, le Virage Sud est toujours là, même quand ça ne joue pas bien, même quand c’est triste, même quand ça perd, c’est un fait. Après, il y a aussi eu par le passé de nombreux matches où ça ne se passait pas forcément bien, mais où les joueurs y allaient parce que le coach leur disait d’y aller. Ça peut être moins sincère… Aujourd’hui, on sent vraiment qu’il y a quelque chose de partagé, de sincère entre ce groupe et le Virage Sud. Ce que j’ai remarqué à la fin de Metz, c’est que la célébration évolue. Au début, les joueurs se rapprochaient, tous pas forcément en même temps, les supporters chantaient et les applaudissaient, et ils rentraient au vestiaire. Et ils ont pris un peu plus de temps, donc de plaisir… Ce clapping, et là contre Metz, il y a eu une chorégraphie… Un jeu entre eux, un échange. Les joueurs, vous n’allez pas les forcer… Maintenant, ils y vont tous naturellement. Jocelyn Gourvennec est légèrement en retrait. Au début, quand ça allait mal, c’était Gourvennec qui rassemblait du bras les joueurs, leur montrant qu’il fallait aller saluer les supporters. Et lui restait toujours en retrait. Aujourd’hui, il faut ça, mais il ne rameute plus personne, parce qu’ils y vont tout seul ».

     

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