Jocelyn Gourvennec a donné le détail d’une semaine de travail, lorsqu’il n’y a qu’un seul match à jouer en sept jours. Le programme est clairement établi sur toute la semaine, en plusieurs temps, et avec quelques spécificités par rapport au prochain adversaire des Girondins.

« Quand on a des semaines complètes, on peut un peu plus poser les choses. On a un peu plus de temps pour préparer. On a globalement deux temps dans une semaine classique. Lundi, mardi, mercredi, avec une grosse charge de travail sur ces trois jours-là. Le jeudi, on est obligé de baisser en intensité et en volume parce qu’on ne peut pas faire une semaine pied au plancher. Et vendredi, veille de match, c’est une séance dynamique, plus courte, qui colle plus au match. On a différentes phases, donc c’est bien d’avoir un peu plus de temps, pour préparer. Quand on a deux matches par semaine, on est obligé de tout faire un peu plus vite, et on pose moins les choses […] Il faut faire attention à bien travailler, mais pas trop travailler non plus. Il faut être un peu plus vigilent en termes de charge de travail. C’est là-dessus qu’il faut faire plus attention. Quand on joue tous les trois jours, ce sont des séances très courtes, soit de la récup’, soit de l’entrainement compensation pour les autres. Là, on est dans le dosage […] Il y a toujours des choses que l’on travaille pour nous, sur notre jeu. Et il y a des choses plus spécifiques en rapport avec l’adversaire. Cela permet aussi de conditionner les joueurs à ce qu’on va voir le week-end, pour qu’ils aient déjà une anticipation de l’opposition. On ne focalise pas exclusivement sur l’adversaire, mais on sensibilise les joueurs sur des petits aspects du jeu qu’on retrouvera le week-end ».

 

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