Pellenard : “Pour finir notre formation, la Gambardella c’est ce qu’il y avait de plus beau à gagner”

     

    Théo Pellenard s’est souvenu de sa jeunesse, et de ce qui lui a fait aimer les Girondins de Bordeaux, pour finalement y signer. « Je n’avais pas vraiment d’équipe que je supportais. Après, quand Bordeaux a commencé à s’intéresser à moi très jeune, j’ai regardé un peu les joueurs qui étaient passés par ce club. Ça m’a tout de suite attiré. Le centre de formation était très bon, l’équipe tournait plutôt bien. Donc c’est vrai que tout de suite je me suis mis en tête d’aller à Bordeaux. Au fur et à mesure je me suis mis à aimer Bordeaux. Cela fait huit ans que je suis à Bordeaux, je ne sais plus trop si je suis plus toulonnais ou bordelais maintenant (sourire)”.

     

    Et il eut en plus la chance d’être entouré par ces grands noms qui ont fait ce que le club est aujourd’hui. « C’est un club prestigieux, donc on sait qu’il va falloir qu’on travaille pour passer chaque étape. Ça n’a pas été facile, mais on a quand même été bien encadré avec de bons entraîneurs comme Jean-Luc Dogon, comme Philippe Lucas, Patrick Battiston ou Marius Trésor. Avec tout ce beau monde, il n’y a pas de souci, la formation se passe bien ».

     

    Vint l’apogée de sa formation : remporter la Coupe Gambardella« C’est l’étape ultime avant de passer en pro. Pour finir notre formation, la Gambardella c’est ce qu’il y avait de plus beau à gagner. L’année d’avant, on avait peut-être une équipe plus forte sur le papier et on avait perdu en quart de finale à Chaban-Delmas, contre Nantes. L’année suivante, on avait une équipe plus soudée avec quand même pas mal d’individualités. On a eu un gros parcours avec de grosses équipes comme Lyon et Monaco, et au final on a réussi à gagner contre Sedan en finale. C’était vraiment un très bon moment ».

     

    Il fallut ensuite passer une nouvelle grande étape : devenir professionnel. « Il a fallu que je fasse mes gammes en CFA après la Gambardella. Ensuite, je suis monté en pro régulièrement pour les entraînements. Et un jour, Francis Gillot m’a donné ma chance à Tel-Aviv en Ligue Europa où j’ai pu rentrer en jeu. Puis trois jours après en championnat où j’ai été titulaire. Ça s’est fait vraiment de manière simple et fluide avec le staff qui m’a accompagné, et les joueurs qui m’ont accompagné ont été présents. Il y avait des joueurs cadres comme Jaro Plasil, Marc Planus. Ils nous ont bien épaulés, conseillés ».

     

    Radio CHU, Retranscription Girondins4Ever

     

    https://youtu.be/mYEkZLgO9tM