Daniel Riolo s’est posée la question de savoir si dans l’éviction de Jean-Louis Triaud et l’arrivée de Stéphane Martin, ce dernier ne serait pas “un Président fantoche, transitoire, dans l’optique d’une vente ?”. Florent Gautreau, de son côté, estime en tout cas que si Bordeaux veut passer un cap, il va falloir investir. « C’est intéressant le changement de Président. La seule chose qui m’inquiète toujours avec Bordeaux, c’est le plus haut niveau, c’est M6. Soit tu te donnes une stratégie de vente très claire, soit une stratégie sur le plan sportif en donnant quelques moyens… C’est bien beau de donner des moyens à Gourvennec en demandant de faire du jeu, de faire progresser les jeunes, de trouver de bonnes recrues… Mais à un moment donné, tu auras besoin d’un petit coup de boost, quelque chose pour passer un cap. La lisibilité n’est pas évidente. Et sur le fameux Monsieur Martin, la chose que j’ai vue sur lui c’est qu’il allait beaucoup intervenir d’abord sur le marketing, tout ce qui touchait le hors-sportif, mais surtout pas le sportif. Ce qui est inquiétant, personne ne parle sport. Si un cap veut être franchi, il faut qu’en termes de recrutement, de moyens, on donne plus de sens à ce qui se passe à Bordeaux. Je pense que cette équipe-là mérite autre chose ».

 

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