Leenhardt : “Il n’y a pas de perte de confiance, l’heure n’est pas au pessimisme”

     

    Lawrence Leenhardt, après ces deux défaites, sait que Bordeaux va devoir de nouveau gagner. Mais la journaliste n’est pas inquiète. « L’important est de rebasculer tout de suite sur quelque chose de positif. C’est pour ça que ce match de Metz est essentiel comme au lendemain d’une semaine compliquée, avec deux déceptions. C’est ce match qui va montrer si on a su le ranger au rayon du passé et basculer vers ce sprint final […] Selon moi, il n’y a pas de perte de confiance. Et je ne pense pas du tout qu’après ces deux défaites, l’heure est au pessimisme. Pour moi, il n’y a pas le feu, pas du tout. Tout n’est pas oublié parce que tu as perdu deux fois et dans deux compétitions différentes. Rien n’est remis en cause. Tu peux avoir des regrets avec les résultats de Lyon et Marseille, puis de ne pas avoir produit ce que tu espérais face à Nice. Mais pour moi, rien n’est remis en cause parce que ce qui est important c’est Metz. Si cette élimination contre Angers est bien digérée, elle peut servir à recadrer un petit peu tout le monde. Rien n’est acquis, ce n’est pas parce qu’on a réalisé 2-3 bons mois que c’est arrivée, on n’est toujours pas revenu sur Marseille. Il faut serrer les boulons, mais pas plus que ça ».

     

    Alors, au contraire, ce match contre une équipe accessible comme celle de Metz arrive au bon moment. « C’est une équipe pour repartir, pour nous. Ce Bordeaux, cette année, a quand même tendance à réussir contre ‘les petites équipes’. Si rien n’a changé, c’est vraiment un bon adversaire pour remettre les pendules à l’heure […] Si tu veux être dans le Top 5… Le niveau, la solidité mentale : est-ce que tu es costaud pour prétendre à la cinquième place, européenne ?! Sachant que Marseille n’est pas flamboyant, c’est autant de sources de motivation et d’espoirs. Là, il y a une fenêtre devant, à toi de faire le job […] Si tu fais le job, on peut penser que Marseille va faire une contreperformance, ou une performance moyenne. On ne sent pas une équipe solide, et qui va avancer, costaude jusqu’au bout ; il y a matière. A toi de savoir ce que tu veux […] D’entrée de match, il faudra un Bordeaux conquérant, un Bordeaux qui pose son emprunte. Un Bordeaux qui est chez lui, qui montre à ses adversaires que gagner chez lui ce n’est pas possible… Si tu veux être cinquième, à ce niveau-là, tu dois impressionner l’adversaire chez toi, tout gagner, et chercher des perf’ à l’extérieur ».

     

    GoldFM

    Retranscription Girondins4Ever