Lucas : “À la base, ce n’était pas une génération extraordinaire”

     

    Philippe Lucas est revenu sur la génération Gambardella dont certains sont toujours au club. « Si on ajoute Enzo Crivelli (prêté à Bastia, NDLR), ça fait un joueur sur deux, ce n’est pas si mal. À la base, ce n’était pas une génération extraordinaire. Le collectif s’est formé au fur et à mesure de la compétition avec des personnalités qui se sont dégagées. On savait que ça serait compliqué de gérer l’après. Il y en a qui l’ont bien fait, d’autres non, certains se sont révélés […] On sait ce qu’on a fait ensemble, ça ne s’oublie pas mais on ne vit pas avec le passé. Je garde un œil particulier car j’ai envie qu’ils réussissent et surtout qu’ils s’en donnent les moyens. Ils peuvent faire encore mieux ».

     

    Justement il a un oeil particulier sur le joueur qui s’est révélé cette année en attaque Gaëtan Laborde« Il a à chaque fois fait les bons choix sur ses prêts, même si ça s’est moyennement passé à Brest. Il est toujours le même et on sait d’où il dégage sa force : il a encore du déchet mais ne se pose pas de questions, fonctionne à l’instinct et est capable de marquer des buts décisifs, incroyables. C’est une petite surprise pour moi mais il est sérieux, il bosse ». Il continue de suivre également Valentin Vada dans son évolution. « Il manquait de discipline mais c’est quelqu’un qui travaille. Il a progressé dans sa régularité, la simplicité. Il s’approche du haut niveau, même si certains matchs lui ont montré que ce n’était pas encore acquis ».

     

    Sud Ouest