Pellenard : “Je suis toujours resté dans mon coin, j’ai toujours fait passer l’équipe avant tout”

     

    Théo Pellenard avait été prévenu en début de saison, lors des entretiens individuels, qu’il n’aurait pas forcément beaucoup de temps de jeu cette saison. “En début de saison, le coach m’a dit que sur la hiérarchie j’étais troisième au poste de latéral gauche, qu’il fallait que je prouve. Que sur le mois de préparation c’était à moi de prouver ce que je valais. Ensuite, il y avait une possibilité de prêt mi-août qui ne s’est pas faite, en accord avec le club. Les propositions n’étaient pas forcément bonnes. Du coup, je suis resté ici et c’était à moi de gagner ma place”.

     

    Et c’est aussi pour cela qu’il ne demanda jamais rien au coach et qu’il continua à travailler. “Je n’ai jamais demandé à parler au coach pendant les mois où je ne jouais pas du tout, où j’avais même fait zéro groupe. J’en ai fait un à Paris, mais ça ne comptait pas forcément parce que j’étais en tribune. Je ne suis jamais allé le voir pour demander du temps de jeu, ou pour savoir pourquoi je ne jouais pas. Je suis toujours resté dans mon coin et j’ai toujours fait passer l’équipe avant tout. Je pars du principe que si je reste dans mon coin et que je bosse, le jour où j’aurais ma chance, je répondrai présent sur le terrain”.

     

    Au final tout de même, il joua 9 matches jusqu’à aujourd’hui. « Je m’y attendais mais après, j’ai eu quand même de septembre à décembre avec aucun match joué… J’ai eu ma chance en décembre, après avoir travaillé et ne pas avoir fait trop de vagues. Je suis resté positif dans le groupe, ce qui m’a permis de répondre présent quand il m’a donné ma chance. J’ai pu enchaîner pendant un mois et demi, deux mois, pas mal de groupes. J’ai fait neuf matches. Après, ce sont des moments un peu compliqués dans une carrière, quand on est jeune, de devoir s’imposer. Mais il faut passer par là ». D’autant qu’en 9 matches, il n’a “pas perdu, donc tant mieux (sourire)”.

     

    Enfin, il confia que même si parfois il ne joue pas pendant de longues périodes, il n’a pas ce problème de se remettre dans le bain, grâce aux entraînements. “On bosse bien aux entraînements donc c’est ce qui m’a permis, quand j’ai joué contre Nice, d’être tout de suite dedans. On a un travail adapté en semaine qui fait qu’on reste en forme”.

     

    Radio CHU, Retranscription Girondins4Ever

     

    https://youtu.be/mYEkZLgO9tM