Lilian Laslandes s’est confié sur ce qu’il devenait aujourd’hui. L’ancien attaquant des Girondins joue toujours au football pour s’amuser, mais c’est forcément un peu différent. “Je gère mes affaires. J’ai un restaurant et un club privé sur Bordeaux et je possède aussi un restaurant de saison dans le Médoc, à Soulac, une station balnéaire. Je m’occupe aussi de la section jeunes, des U8 aux U17, du Stade Bordelais depuis trois ans. J’ai plus particulièrement en charge les U13 Ligue. Et je joue encore, quand c’est possible, à Pointe-du-Médoc, un club dont s’occupe mon père. Mais de temps en temps, il y a encore des blessures qui arrivent parce qu’on se croit toujours jeune. Je joue au milieu de terrain, à peu près en 10. Enfin surtout là où il ne faut pas faire trop de grandes courses ! On essaie de jouer avec la tête. Mais ça se passe bien, c’est un niveau raisonnable et il y a du respect, pas de mauvais coups. C’est bien […] Ça m’arrive de marquer encore des buts, oui. Je prends toujours du plaisir. J’aime toujours le goût du vestiaire, des entraînements, des matches… Et sur le terrain, j’ai toujours la gagne en moi ».

 

Forcément, même après plusieurs années, le football et les heures de gloire de ce sport lui manquent. « Ce qui me manque le plus du monde pro, c’est le vestiaire tous les jours, retrouver les copains et vivre cette passion du foot à fond. Et puis aussi cette communion dans un stade, surtout quand on est attaquant. Quand on marque un but, c’est indescriptible. Faire lever 30 ou 40 000 personnes, c’est très grisant. Pendant deux ou trois minutes, on est ailleurs. On a rêvé de ça quand on était petit et ça se réalise. Oui, c’est une facette de ce sport qui me manque. Mais au fil du temps, on arrive à s’adapter ».

 

Nice Matin