Gourvennec : “Il y a eu longtemps un « Bordeaux bashing » qui était à la mode. Ça commence à s’inverser”

     

    L’objectif de cette fin de saison est une qualification pour la Coupe d’Europe malgré une première partie de saison un peu compliquée. Jocelyn Gourvennec évoque les objectifs qui sont ceux de son groupe aujourd’hui. “On a redressé la barre. Ce que j’ai réclamé pendant toute la première partie de saison, on l’a aujourd’hui, à savoir de la constance, de la régularité et de l’efficacité. On a eu de bonnes séquences pendant les premiers mois mais c’était en dents de scie. On est bien reparti en janvier. Il y a plein de petites choses qu’on a améliorées […] Pour moi, l’objectif, c’est de maintenir cette exigence avec mon équipe et qu’on soit aussi performant, voire davantage, dans la maîtrise de nos matchs. La conséquence, ce sera une bonne place au classement, et donc la coupe d’Europe. On a besoin de ça, à moyen terme, pour continuer à avancer, pour faire progresser nos jeunes. Tout le monde l’a vu avec Guingamp, une saison à jouer des matchs de haut niveau de Ligue Europa fait franchir des paliers. L’Europe fait grandir les joueurs”.

     

    Il avait aussi la tâche de faire revenir le public au stade après quelques saisons assez compliquées en terme de résultats. “Je pense qu’on a réussi, sur les trois mois de 2017, à remettre en phase le public avec son équipe. Ça, c’est fondamental. C’était déjà le cas à Guingamp où, quand je suis arrivé, il y avait un public qui ne se retrouvait pas du tout dans l’équipe. Il a fallu retrouver une osmose. On l’a réussi avec l’En Avant de manière extraordinaire. Et ça continue aujourd’hui. C’est ça que je veux réussir aussi à Bordeaux. Que le public soit fier et derrière son équipe. C’est aussi important de continuer à écrire l’histoire des Girondins, mais dans le nouveau stade […] Le club est plus sujet aux critiques qu’à Guingamp où les gens sont plus mesurés et toujours derrière leur formation. À Bordeaux, il a fallu remettre un collectif en place pour que les spectateurs adhèrent à leur équipe. C’est en train de prendre. Il y a eu longtemps un « Bordeaux bashing » qui était à la mode. Ça commence à s’inverser”.

     

    Le Télégramme